Etude Dynata pour Monster
Monster – Levallois-Perret, le 9 novembre 2021 – À quelques jours de la Semaine Européenne pour l’Emploi des Personnes Handicapées, Monster, leader de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, dévoile une étude sur l’inclusion et la diversité au travail. Quelles sont les attentes des Français ? Quelles sont leurs perceptions sur le sujet ?
Les responsables RH ont-ils les mêmes priorités et perspectives que les candidats ? Quel regard portent les candidats sur la responsabilité sociale des entreprises vis-à-vis de leurs efforts sur la diversité et l’inclusion ? La crise a-t-elle freiné ou accéléré l’inclusion ? L’étude The Future Of Work de Monster fait le point sur ces questions et montre qu’il reste du chemin à parcourir : presque un employeur français sur 2 (45%) déclare ne pas avoir mis en place de stratégie de diversité et d’inclusion.
Enseignements clés :
- Les 3 principaux enjeux d’inclusion en France dans les entreprises : l’âge (29%), l’égalité des sexes (28%), le handicap (19%)
- 43 % des recruteurs français s’attendent à ce que les candidats souhaitent particulièrement être informés sur les efforts de diversité et d’inclusion de l’entreprise
- 46 % des employeurs français ont mis à jour leur stratégie de recrutement, ou sont en train de le faire, pour attirer des talents plus diversifiés (20% n’ont pas planifié de nouvelle stratégie de recrutement)
- 45% des employeurs français indiquent ne pas avoir de stratégie de diversité et d’inclusion, particulièrement parmi les PME
Les entreprises sommées de se mettre au diapason de la société et des attentes des candidats
Monster a interrogé les employeurs sur leur stratégie de diversité et inclusion mais aussi leurs perceptions vis-à-vis des candidats sur le sujet. Si en France 43 % des recruteurs pensent que les candidats souhaitent être informés des efforts de l’entreprise en matière de diversité et inclusion, la stratégie des décideurs est moins ambitieuse sur ces sujets.
Si 46 % des employeurs déclarent en effet avoir mis à jour leur stratégie de recrutement, ou sont en train de le faire, dans le but d’attirer des talents plus diversifiés, 20 % n’ont pas prévu de nouvelle stratégie de recrutement favorisant l’inclusion et la diversité. L’intention est pourtant bien présente puisque 34 % des employeurs n’ont pas actualisé leur stratégie, mais estiment qu’ils devraient le faire.
En France, 45 % des employeurs indiquent ne pas avoir de stratégie particulière en termes de diversité et inclusion. La France se place à la traine sur le sujet, c’est 13 points de plus que la moyenne mondiale. Un chiffre qui est particulièrement marqué dans les PME françaises (22 % n’ont aucune politique), 16 % pour les moyennes entreprises. Les grandes entreprises de leur côté tirent leur épingle du jeu avec seulement 9 % où la stratégie de diversité et inclusion fait défaut.
« Les entreprises françaises sont encore loin des statistiques mondiales. Mais nous assistons à une accélération des initiatives en faveur de la diversité, l’équité et l’inclusion, catalysées notamment par la crise. Les candidats désormais n’hésitent plus à montrer leurs attentes sur ces sujets lors de leur processus d’embauche et à challenger leur futur employeur. Les entreprises se retrouvent nécessairement obligée de mettre à jour leur politique et de donner à voir sur leurs actions concrètes mises en place, faute de perdre en crédibilité », commente Romain Giunta, responsable éditorial de Monster France.
La génération Z, davantage concernée
Sur quels critères les entreprises françaises engagées sur ce créneau se concentrent-elles pour mener leur politique d’inclusion et diversité ? L’étude montre qu’en 2021, les deux principales priorités des stratégies de diversité et inclusion des entreprises sont l’âge (à 29%) et l’égalité des sexes (28 %). Les critères liés au handicap se placent à la troisième position des préoccupations des employeurs, avec 19%. Un chiffre qui monte considérablement pour les employeurs de la génération Z, qui considèrent le critère du handicap à 40% comme une priorité.
Comment les collaborateurs jugent la manière dont leur entreprise fait preuve d’inclusivité ? Ils reconnaissent que le principal effort d'inclusion des employeurs se porte surtout sur l’égalité salariale à 46 %. La formation des employés est également une priorité importante dans leur entreprise selon eux, à 43 %. Viennent ensuite pour 23%, le fait de créer les éléments d’un environnement et d’un espace de travail inclusifs, notamment en étant ouvert aux opinions des autres et en les prenant en compte.
« Nous accompagnons nos clients sur ces problématiques depuis plusieurs années grâce notamment à nos partenaires Talenteo et JobinLive, pour les aider à construire une culture d’inclusion qui englobe toute l’organisation. Il reste du chemin à parcourir, mais les professionnels des RH manifestent une volonté d’agir, avec la moitié des employeurs travaillant sur une stratégie de diversité et inclusion ! » conclut Romain Giunta.
The Future of Work par Monster
Rapport global 2021
Retrouvez ici les résultats de l’étude Monster menée auprès de plus de 3000 recruteurs et 5000 candidats dans le monde. Les thèmes abordés sont variés : les perspectives de l'emploi pour 2021, l'impact de la crise, le recrutement virtuel, l'écart de compétences ou encore la diversité et l'inclusion.
Méthodologie :
Enquête réalisée en France auprès de 404 professionnels du recrutement, de genre, d’âges différents et de secteurs différents par l’institut Dynata en novembre 2020.