Composée de travailleurs des générations Y (nés entre 1981 et 1996) et Z (nés après 1997), la génération digital native est la première à avoir grandi dans un monde entièrement numérique. Elle représente désormais la majeure partie de la main-d’œuvre mondiale. Ils sont aujourd’hui, 2,4 Mrds dans le monde et représentent 32% de la population mondiale et 23% des Français. Dans le monde du travail, cette jeune génération questionne par ses modes de fonctionnement et ses aspirations. Citrix a ainsi mené une étude intitulée The Born Digital Effect dont les résultats montrent certaines divergences.
A la recherche de sécurité et d’autonomie…
Face à un environnement professionnel incertain, les jeunes travailleurs se concentrent surtout sur des facteurs professionnels fondamentaux comme la stabilité et la sécurité du travail (87 % dans le monde et en France) ainsi qu’un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée (87 % dans le monde et 88% en France).
Néanmoins, 9 employés français sur 10 placent la rémunération en première place (90%), contrairement à leurs voisins allemands qui la considèrent à 80%.
Les deux aspects les plus importants de la culture d’entreprise pour les digital natives sont l’autonomie, ou la possibilité de travailler dans un environnement où règne la confiance (83 % dans le monde contre 84% en France) ainsi qu’une rémunération qui reconnaît et récompense les performances (81 % dans le monde contre 84% en France).
…mais aussi de flexibilité et de liberté
90% des Born Digital ne souhaitent pas revenir au bureau à temps plein après la pandémie, lui préférant un modèle hybride. En effet, 27 % des français souhaiteraient un modèle de travail hybride avec plus de temps à la maison qu’au bureau (contre 22% dans le monde) et 34% des français souhaiteraient travailler tout le temps à la maison (contre 29% dans le monde). Seuls 7% des français aimeraient être au bureau à plein temps (contre 10% dans le monde).
Même s’ils préfèrent travailler à distance, les travailleurs de cette génération reconnaissent que l’interaction sociale est cruciale dans un contexte professionnel (68 % dans le monde et 62% en France).
Les digital natives français souhaiteraient également pouvoir décider du début et de la fin de leur journée de travail (27 % dans le monde contre 20% en France), et quelques-uns voudraient travailler selon des horaires non structurés ou basés sur les résultats (7 % dans le monde contre 10% en France)
Le sens est un privilège, pas une priorité
Seuls un tiers des employés digital natives français quitteraient une entreprise qui n’a pas de sens pour eux. Par ailleurs, seuls 28 % des employés digital natives dans le monde quitteraient un poste s’ils estimaient que la culture de l’entreprise ne reflète pas suffisamment leur personnalité (et 34% en France), contre 58 % des chefs d’entreprise du monde (contre 64% en France).