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Installée dans le campus historique de ESCP à République (Paris - 75011), cette première Phygital Factory est avant tout un lieu de co-création accessible à tous les étudiants et enseignants, mais aussi à tout le staff désireux de s’initier ou d’explorer le potentiel du digital appliqué à l’enseignement supérieur. Son inauguration marque une étape majeure dans le déploiement du plan de transformation phygital de ESCP initié en 2019 et baptisé So’SCHOOL. Porté par Anthony Hié, Directeur de la transformation digitale et José Ramon Cobo, Doyen associé en charge de l’innovation pédagogique, ce programme ambitieux s’est en effet donné pour objectif d’ici à 2022, d’offrir à tous les membres de la communauté ESCP, une expérience phygitale unique, de bout en bout sur l’ensemble des 6 campus que compte l’école.

Phygital Factory, un véritable laboratoire d’innovation au service des étudiants et des enseignants

La Phygital Factory de ESCP est avant tout un lieu d’échange et de co-création qui permet aux étudiants et aux enseignants d’expérimenter et de s’initier à la manipulation d’outils numériques, mais également de transformer et diffuser à l’ensemble des campus. Elle se compose de 3 espaces adjacents qui disposent chacuns d’installations spécifiques. Elle offre dans la 1ère salle, un espace DESIGN qui permet d’utiliser in situ des outils innovants comme un paperboard numérique ou encore un smartprojector de la startup Adok (fondée par un Almunus de ESCP) qui transforme n’importe quelle surface (tableau, bureau, mur, etc.) en un écran tactile dans une approche de design thinking.  Dans le 2ème espace SHARE, les étudiants peuvent suivre des modules d’expériences immersives grâce à de la réalité virtuelle de haut niveau, ou encore collaborer dans le jumeau numérique de la Phygital Factory. Parmi les expériences proposées, il y a par exemple, l’entraînement à la prise de parole en public face à un amphithéâtre virtuel plus vrai que nature. Enfin, la 3ème espace MAKE est mis à disposition de celles et ceux qui souhaitent créer des contenus digitaux pédagogiques et originaux en mode microlearning ou réalité augmentée. Grâce à un fond vert et des caméras de captation, les enseignants peuvent par exemple, enregistrer et monter des cours magistraux en ligne en y incrustant des présentations.

 Anthony Hié commente : « Contrairement aux « Digital Factory » classiques où tout est dématérialisé, la Phygital Factory conçue par ESCP donne à voir et surtout à toucher en matérialisant l’innovation par des outils concrets dont les applications hybrides, aussi virtuelles que physiques, ont un potentiel de croissance phénoménal pour l’enseignement supérieur ».

Pour finir, la Phygital Factory, c’est une équipe de cinq personnes dédiées à l’innovation. Chacun, expert dans son domaine : innovation, réalité virtuelle, audiovisuel, conduite du changement… accueille et accompagne les utilisateurs dans l’élaboration de leurs projets.

 Insuffler une culture du digital

 La Phygital Factory s’inscrit dans le plan de transformation phygital baptisé So’SCHOOL de ESCP qui comprend 47 projets de transformation articulés autour de 4 grands axes de développement :

  • Améliorer l’expérience sur les campus et en ligne grâce à une approche du phygital,
  • Développer une véritable culture du digital,
  • Co-construire les innovations pédagogiques avec toutes les parties prenantes,
  • Adapter la technologie au service de la stratégie et des usages.

L’inauguration le 14 avril dernier de cet espace hybride constitue l’un des jalons de ce programme qui se prolonge par le déploiement de projets ambitieux comme la création d’un « jumeau numérique » de la phygital Factory et d’espaces dédiés uniques permettant à ses étudiants de se connecter et d’échanger avec des élèves situés sur les autres campus de l’école, la création d’une digital workplace – un intranet collaboratif dédié aux étudiants avec des fonctions à valeur ajoutée, mais également la mise en place d’une plateforme d’open-innovation ouverte à tous (étudiants et externes) et baptisée Openeo.

« Notre objectif premier est d’améliorer l’expérience étudiant de bout en bout, depuis leur inscription jusqu’à l’obtention de leur diplôme en mettant à leur disposition des outils pédagogiques interactifs et en leur insufflant une véritable culture digitale » rajoute Anthony Hié. « Il s’agit également d’offrir à l’ensemble du corps enseignant tous les outils technologiques nécessaires à la création de contenus pédagogiques qui permettent d’une part, de garantir une continuité dans la dispense des cours dans le contexte de crise actuel et dans une toute autre mesure, d’‘’augmenter’’ leur enseignement » poursuit-il.

Le phygital au service de l’enseignement « augmenté »

La crise sanitaire a mis un coup d’accélérateur au programme de transformation phygital de ESCP en mettant à l’épreuve de nombreux projets initiés bien avant la crise. Dès 2018, ESCP avait en effet déjà équipé des salles de cours magistraux à titre expérimental pour permettre un enseignement hybride entre présentiel et distanciel grâce notamment à des dalles d’enregistrement sonore au plafond permettant une captation spatiale du son dans toute la pièce sans aucun micro individuel. Avant la crise sanitaire, cinquante salles principales sur quatre-vingt présentes sur son campus de République ont ainsi été équipées.

José Ramon Cobo, Doyen associé en charge de l’innovation déclare : « Notre plan stratégique 2018-2022 insiste grandement sur le numérique et le déploiement de classes hybrides. Nous avons l’ambition de bousculer les codes de l’enseignement supérieur en tirant partie des technologiques numériques. Pour ce faire, nous croyons beaucoup au phygital qui, prenant le meilleur des deux mondes physique et digital, permet de créer des expériences sans coutures. Alors que s’amorce la fin de la crise, le phygital s’impose comme une évidence ! ».

A termes, l’approche visée par ESCP pour le développement du digital sur ses campus est de 20/40 : 20 % minimum de numérique dans chaque cours, 40 % minimum en physique, le solde laissant une marge de manœuvre aux professeurs qui, s’il le souhaitent, peuvent produire plus de contenus digitaux.

« Encore une fois, l’objectif n’est pas de dématérialiser totalement l’enseignement mais de se servir du digital pour mettre en place de nouvelles méthodes de travail qui profitent aux étudiants comme aux enseignants. » commente Anthony Hié. « L’essor du numérique bouscule indéniablement les codes de l’enseignement supérieur. Grâce à l’intégration de nouvelles technologie d’intelligence artificielle, nous serons capables prochainement d’analyser la masse de données que génère l’école de manière à identifier les besoins ou carences particulières à chaque étudiant et de proposer un enseignement personnalisé. C’est que nous appelons l’Adaptative Learning ou apprentissage adaptatif. »

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