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Pour renforcer sa mission de promotion de l’égalité des chances, Article 1 lance, ce 10 décembre, son 3e volet d’accompagnement à destination des jeunes issus de milieux populaires : Jobready. Ce programme, soutenu par Accenture et Google, s’appuie notamment sur un chatbot pour permettre  à ces jeunes d’identifier, de développer et de faire reconnaître leurs soft skills auprès des entreprises et recruteurs.

Savoir révéler son potentiel : un enjeu d’insertion professionnelle

Fini, les candidats évalués sur leurs simples compétences techniques. Les recruteurs le disent : d’un candidat à l’autre, les softs skills font clairement la différence. Diplomatie, communication non verbale, gestion de conflits, persévérances, créativité… Nous développons tous au cours de notre vie des compétences utiles et valorisables dans le monde professionnel.

Les jeunes issus de milieux modestes ne dérogent pas à la règle. Au contraire, avec des parcours souvent moins linéaires, jonchés d’obstacles, d’échecs et de rebondissements, ils développent des aptitudes précieuses. Pourtant, la plupart d’entre eux ont du mal à reconnaître leurs propres atouts. Freinés par l’autocensure qu’ils s’imposent, ils ne savent pas identifier ces soft skills et encore moins les mettre en avant. Afin de rendre visibles et lisibles la richesse de ces parcours, Article 1 a créé Jobready : un programme composé d’une plateforme digitale et des ateliers présentiels pour aider chaque jeune à identifier et valoriser ses compétences transversales.

« Avoir un petit job étudiant, venir d’une famille nombreuse, habiter un quartier difficile, avoir déménagé plusieurs fois, pratiquer un sport de masse comme le foot… Autant de choses qui semblent ordinaires, mais qui permettent de développer de nombreuses compétences. Notre mission, c’est d’accompagner ces jeunes qui s’imaginent que ce qu’ils ont vécu a socialement moins de valeurs », explique Bertrand Chédé, directeur du programme Jobready.

La plateforme Jobready : l’outil le plus avancé pour évaluer ses soft skills

La méthode Jobready repose sur un processus en 3 étapes. Celui-ci résulte de plus de cinq années de travail et de recherche entre Article 1 et ses partenaires. La plateforme s’appuie ainsi sur des innovations digitales de pointe, mise au point grâce à l’accompagnement financier de Google.org et Accenture.

1- Repérer : un chatbot pour s’autoriser à se raconter. Jobready, c’est d’abord un chatbot, une intelligence artificielle capable de communiquer en direct par messagerie instantanée. Quelques minutes de conversation suffisent ainsi pour faire ressortir les compétences transversales mobilisées à partir de n’importe quelle expérience, professionnelle, culturelle, bénévole ou sportive.

A travers son initiative Skills to succed, Accenture accompagne Article 1 dans l’amélioration de Jobready à travers un mécénat de compétences. En s’appuyant sur son expertise en intelligence artificielle, Accenture permettra de rendre plus naturelle la conversation avec le chatbot tout en le rendant auto-apprenant (machine learning). Accenture utilisera également l’IA pour faciliter l’identification des formations, en ligne ou présentielles, recommandées pour améliorer les soft skills une fois celles-ci identifiées par la chatbot.

2- Challenger : un questionnaire et une certification pour s’évaluer dans la vie réelle. Le niveau de chaque compétence est ensuite évalué grâce à un questionnaire. Ce questionnaire est également envoyé à ses pairs et référents : son entraîneur de judo, son tuteur de stage, son responsable bénévole…Un niveau de certification, confirmé ou expert, est identifié en fonction des résultats et un badge numérique qui certifie la maîtrise de cette compétence est délivré. Ces badges pourront ainsi être mis en avant sur son CV ou son profil LinkedIn, par exemple.

3- Progresser : des cours et des missions pour monter en compétence. Enfin, la plateforme permet d’améliorer ses soft skills avec un ensemble de ressources pédagogiques disponible sous forme de mooc, vidéos et articles. Rien de mieux cependant que de retourner sur le terrain pour évoluer : Jobready offre donc la possibilité de monter en compétence à travers de missions d’engagement et de bénévolat. Des partenariats sont donc mis en place avec des plateformes de bénévolat et de volontariat afin de trouver facilement des missions.

Des ateliers soft skills au service des jeunes de milieux populaires

« Aucun jeune ne se lève le matin en se disant qu’il faut qu’il améliore ses soft skills. Mis à part les plus informés qui auront, peut-être, le réflexe d’aller se challenger sur une plateforme comme la nôtre. C’est donc à nous d’aller chercher ceux qui en ont le plus besoin », analyse le directeur de programme Jobready.

Le programme Jobready rentre dans la mission d’égalité des chances que s’est confiée Article 1. Concrètement, trois ateliers en présentiel sont proposés afin de comprendre, améliorer et appréhender ses soft skills. Le tout rythmé par des activités en groupes et des exercices pratiques sur la plateforme Jobready.

Des partenariats ont été construits avec des prescripteurs pour travailler directement auprès jeunes de milieux populaires : des établissements d’enseignement supérieur (l’Université de Clermont-Auvergne, l’INSA Toulouse, l’ICN ARTEM, …), des structures d’insertion telles que des missions locales et des associations (Unis-Cités, Animafac, …). Le tout soutenu par les entreprises Manpower et la fondation d’entreprise BIC.

Une reconnaissance auprès des acteurs économiques

Si entreprises et recruteurs ont bien conscience de l’intérêt de ces compétences transversales, reste encore qu’il n’existe pas de référentiel unique pour les qualifier et juger de leur valeur. En d’autres termes : quand il s’agit de soft skills personne ne parle, pour le moment, le même langage.

Ainsi, Jobready a décidé des mobiliser les acteurs du monde économique et de l’emploi (entreprises, mais aussi ministères, centres de formation professionnelle, groupements d’employeurs, etc.) autour de ce sujet. L’objectif : faire reconnaître les micro-qualifications délivrées par la plateforme (les badges numériques) comme étant la référence. Au printemps dernier, Jobready a intégré le programme Tech for Good.

« Les entreprises du groupe de travail dédié aux soft skills, telles que Uber, Orange, la SNCF, la RATP, Axa, Cdiscount, Deliveroo ont challengé notre référentiel de compétences ainsi que notre méthode d’évaluation et ont acté la qualité du travail Jobready », confirme le directeur du programme Jobready.

C’est pourquoi, Jobreay et Article 1 lancent, le 9 décembre, un manifeste à destination des entreprises et acteurs du monde économique afin de reconnaître la démarche d’utilité sociale que porte la démocratisation des softs skills auprès du plus grand nombre, ainsi que l’acceptation des référentiels développés. De grandes entreprises ont d’ores et déjà signé ce manifeste : 

Groupe Adecco - Sigfox - Tenzing Conseil - Ericsson France – Aksis - Chance.Co - Cocoworker - Enedis - L’oréal - Citizen Capital - Bic - Orange - Carrefour - Gameloft - Bnp Paribas – Astrazeneca - Capgemini - Ratp Group - Manpower France - Amazon France - Altice - Bertrand Restauration - Biocoop - Air France

Toutes entreprises, acteurs du monde économique et de l’emploi, peuvent eux-aussi rejoindre le mouvement en signant le manifeste téléchargeable.

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