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Prévenir les risques des interactions homme-machine

 

Présentée comme une clé de compétitivité, les robots collaboratifs suscitent un grand intérêt de la part des industriels. Beaucoup y voient le moyen de combiner le savoir-faire et le pouvoir décisionnel de l’être humain avec la force, l’endurance et la précision du robot. La robotique collaborative pose néanmoins la question de la coactivité homme-robot et des risques associés. Pour répondre aux principales interro­gations liées à l’intégration de ces nouvelles technologies, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) complète son offre d’information à l’attention des entreprises.

Un robot collaboratif est un bras articulé énergisé conçu pour travailler à proximité des travailleurs ou en relation directe avec eux. « La différence avec les robots traditionnels réside dans cette volonté de coactivité qui vise à effacer partiellement ou totalement la barrière physique entre l’homme et le robot, pour qu’ils puissent interagir. » introduit Jean-Christophe Blaise, responsable du laboratoire Sécurité des équipements de travail et des automatismes à l’INRS.

Des risques à identifier en amont…

Comme n’importe quelle machine, ces robots comportent des éléments en mouvement (bras, pinces, outils, pièces manipulées) susceptibles de blesser les opérateurs évoluant à proximité. Troubles musculosquelettiques, choc, écrasement, brûlure, coupure… à ces risques peuvent aussi s’ajouter des contraintes psychiques (stress, surcharge mentale).

« Avant toute mise en œuvre de ces dispositifs, il faut systématiquement réaliser une analyse des besoins et des risques encourus puis la recherche de solutions de prévention. Certains robots collaboratifs peu encombrants, donnent à tort le sentiment que tout va être facile et sans risque. » précise Jean-Christophe Blaise.

La bonne acceptation de ces dispositifs dépendra en partie de ce qui est mis en place en termes d’organisation pour accompagner ces changements (formation, suivi de l’activité, gestion des impacts sur le travail individuel et collectif et l’organisation du travail). « Dans une entreprise agroalimentaire, nous avons interrogé des collaborateurs qui étaient globalement satisfaits de l’intégration d’un robot les dispensant de certaines opérations manuelles sollicitantes. En revanche, personne n’avait prévu l’émergence de nouvelles tâches à réaliser par d’autres salariés. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’introduction de tels dispositifs amène des changements majeurs tant au niveau de l’organisation de l’entreprise que du cœur de métier et du contenu des activités des salariés qu’il faut prendre en compte. » complète Liên Wioland, responsable d’études sur les interactions homme-robot à l’INRS.

… Pour apporter des solutions de prévention adaptées

Ces robots sont-ils sûrs ? Permettent-ils de soulager les opérateurs ? S’agit-il de « collègues » comme les autres ? Peuvent-ils rempla­cer les robots industriels classiques ?...

Fruit des travaux menés sur ce sujet, l’INRS publie un nouveau guide intitulé : « 10 questions sur les robots collaboratifs ».

Diverses solutions, liées aux caractéristiques de ces robots (poids, encombrement…) et à leur travail à proximité des opérateurs (arrêt nominal de sécurité, contrôle de la vitesse et de la distance, limitation de puissance…), peuvent être envisagées. 

Afin d’intégrer ces bonnes pratiques de prévention le plus tôt possible dans la démarche de prévention des risques professionnels, l’INRS met à la disposition des entreprises :

  • une vidéo pour mieux appréhender les conséquences de l’utilisation de robots collaboratifs sur la santé et la sécurité des travailleurs,
  • une infographie qui présente les principaux risques associés à ces nouvelles technologies et les solutions adaptées.

Pour aller plus loin :

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