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En l’absence de marges de manœuvre salariales importantes, les entreprises vont devoir actionner de nouveaux avantages en 2021 pour fidéliser et attirer les talents. Au premier rang des attentes des candidats : plus de flexibilité dans l’organisation du travail. Horaires et modalités de télétravail souples sont notamment plébiscités par les salariés français, constate Robert Half, cabinet international de recrutement spécialisé.

En montrant que, pour de nombreux métiers, des formes de travail plus flexibles n’entravaient pas le bon fonctionnement de l’entreprise, la crise sanitaire a significativement fait évoluer le regard des employés sur l’organisation du travail. Le confinement et ses suites ont aussi conduit les salariés à prendre du recul sur leur situation professionnelle et remettre en question leurs choix personnels. Alors que les talents sont soumis à davantage de pression face à la crise, ils vont chercher en contrepartie les modalités d’organisation du travail qui leur conviennent le mieux :

« Si les salaires demeurent le levier d’attractivité principal des employeurs, les possibilités de télétravail et d’horaires flexibles, ainsi que tous les avantages permettant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, figurent au sommet de la liste des nouvelles attentes des candidats. Une entreprise qui n’affiche pas de stratégie claire sur le sujet prend le risque de passer à côté des meilleurs talents », explique Olivier Gélis, Directeur général de Robert Half France.

Les attentes sont fortes : lors d’un sondage réalisé par Robert Half sur LinkedIn mi-novembre, auprès de près de 800 personnes, 63 % des sondés s’attendaient à ce que leur employeur continue de leur offrir des modalités de flexibilité au travail en 2021, dans la lignée des adaptations induites par la crise.


Soucieuses de retenir les talents, les entreprises s’adaptent

Du côté de l’entreprise, les employeurs s’adaptent également. Leur inquiétude à l’idée de voir partir leurs meilleurs collaborateurs est réelle : selon une récente étude de Robert Half[1], 90 % des cadres dirigeants français se disent inquiets de voir partir les talents aux compétences les plus recherchées. Ils craignent notamment que ceux-ci soient chassés par la concurrence et que, du fait de marges de manœuvre salariales plus restreintes, il devienne plus difficile de les retenir.

Dans ce contexte, la flexibilité s’impose comme un nouveau levier de négociation entre candidats et entreprises. Selon l’étude de Robert Half, des politiques de flexibilité – permettant aux collaborateurs d’organiser leur journée ou semaine de travail comme ils le souhaitent – sont déjà en place dans 66 % des entreprises. Et une part importante de cadres dirigeants français se montre également ouverte à la semaine de travail comprimée (53 %) et aux mesures permanentes de temps partiel (46 %).

Modalités de télétravail souples et horaires flexibles plébiscités

Parmi les salariés français, les mesures concernant la flexibilité dans les horaires et la possibilité de télétravailler régulièrement sans contraintes sont les plus appréciées. Dans son Observatoire des rythmes de travail 2020, paru en juillet, Welcome to the Jungle indiquait que 72 % des Français étaient favorables aux horaires flexibles et 72 % également au télétravail partiel.

Ces dispositifs contribuent à rendre les collaborateurs plus épanouis et plus productifs. Ils contribuent au rééquilibrage entre vie professionnelle et vie personnelle, lorsqu’ils sont mis en place efficacement. C’est généralement le cas lorsque les cadres sont clairs : chartes définissant les modalités, deadlines à tenir, points réguliers d’avancement et suivi managérial…

D’autres formes de flexibilité attirent et entrent dans le champ des possibles, en cette période de transformation : mise en place de la semaine de 4 jours ou de la semaine comprimée (journées plus longues sur 4 jours), possibilité de travail à longue distance et mise à disposition d’espaces de coworking… Ces mesures peuvent séduire les candidats les plus exigeants. Elles restent néanmoins marginales aujourd’hui. Quant aux concepts de congés illimités ou de journées de 5 heures, ils relèvent encore largement de l’utopie en France.

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