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Avec la crise du Covid, ce sont près de 8 millions de français.e.s qui ont découvert le travail à distance. Si cela s'est révélé délicat pour certain.e.s, la plupart des individus ont plutôt bien vécu l’expérience. Selon une enquête menée par AssessFirst - une société spécialisée dans le recrutement prédictif - durant le confinement, un peu plus de la moitié des salariés (56%) estimait que l'organisation de leur travail se prête bien au télétravail. Face à ce constat, l’entreprise a décidé de passer en 100% télétravail et repense son organisation de travail.

Confinement et télétravail

Bien que la crise sanitaire ait poussé de nombreuses entreprises à se mettre en 100% télétravail le temps du confinement, la plupart d’entre elles n’ont pas maintenu le modèle une fois que la France a entamé son déconfinement.

Pourtant la direction d’AssessFirst a constaté qu’il n’y a eu aucune baisse d’activité ou de motivation parmi ses équipes durant cette période. Au contraire, l’entreprise a réussi à maintenir son activité et à garder une cohésion d’équipe forte en maintenant un contact et des échanges réguliers.

« Nous avons réalisé 100% de l'objectif que nous nous étions fixés pour le premier semestre 2020 (prévisions pré-covid), soit une croissance de plus de 20% par rapport aux chiffres de l'année passée. Les déploiements se sont passés à merveille, les échanges sont réguliers, les premiers résultats sont au rendez-vous... A vrai dire nous avons même été agréablement surpris par l'enthousiasme de certains clients et partenaires lorsqu'on leur a annoncé la nouvelle, » déclare David Bernard, CEO et co-fondateur d'AssessFirst.

 Le travail en présentiel, une organisation passéiste

Pour AssessFirst, le choix de modifier son organisation de travail s’inscrit dans une évolution globale. Avec les contraintes de déplacement (métro, bouchons, etc.), le coût de la vie en métropole, ses désagréments de tous les jours et l’accessibilité aux nouvelles technologies pour travailler à distance, il est naturel de penser que le télétravail va devenir une norme pour les entreprises (en fonction du secteur).

Pour AssessFirst, c’est surtout le manque de confiance de managers et des dirigeants envers leurs équipes qui bloquent encore la mise en place du télétravail. Un problème de confiance qui n’a pas lieu d’être pour le spécialiste du recrutement prédictif, les personnes sont recrutées car leurs profils sont en adéquation avec leur poste et trouvent du sens dans leur travail.

« Je crois profondément que nous n’avons pas vocation à être une garderie pour adulte. Si l'entreprise possède une mission suffisamment forte, que vous avez recruté des personnes pour qui elle fait sens et que vous offrez à la fois autonomie et confiance à chacun et chacune, il n'y a aucune raison pour que vos collaborateurs.trices ne soient plus productifs dès lors qu’ils ne sont pas aux bureaux, » ajoute David Bernard.

Initier les changements pour ne plus les subir

D'ici septembre 2020, AssessFirst va repenser toute son organisation interne, sa façon de collaborer ainsi que l'expérience et la qualité de vie au travail.

L'objectif ? Créer un espace de liberté totale au sein duquel chaque employé pourra devenir le designer, le créateur et le maître de sa propre existence au sein de l’entreprise.

« La philosophie derrière tout ça est simple : une personne épanouie et heureuse est une personne – la plupart du temps - beaucoup plus productive. Nous souhaitons, chez AssessFirst, créer ce genre de différence dans la vie de nos salariés et ainsi avoir un impact positif, à notre échelle, » conclut David Bernard, CEO et co-fondateur d'AssessFirst.

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