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  • 89% des organisations automatiseront certaines tâches dans les trois ans à venir
  • 26% du travail effectué par un salarié le sera par un robot dans les trois prochaines années
  • 2 travailleurs sur 5 estiment que leur emploi pourrait être automatisé d’ici dix ans
  • C’est pourquoi, 65% d’entre-eux sont disposés à investir dans le développement de leurs compétences

Paris, le 19 février 2020 - À l’ère de l’automatisation, les entreprises européennes y ont de plus en plus recours. D’ici trois ans, 89% d’entre elles automatiseront certaines tâches, quand 26% du travail ne sera plus réalisé par des humains. Partant de ce constat, certains salariés sont inquiets craignant d’être distancés, ou que leurs postes soient voués à disparaître. L’étude « Vers le monde digital de demain » de Willis Towers Watson décrit les grandes tendances liées à la digitalisation du travail.

Des salariés inquiets pour leur emploi

Deux travailleurs sur cinq perçoivent un haut risque de perte de leur emploi, estimant qu’il pourrait être automatisé ou délocalisé d’ici dix ans (41%).

Ces salariés représentent à la fois ceux qui sont prêts à entrer en concurrence dans un nouveau marché où les défis et la rémunération sont plus importants, et ceux qui craignent d’être distancés par la transformation des métiers. Ces répondants présentent des caractéristiques particulières : près de la moitié (41%) d’entre eux envisagent de quitter leur entreprise au cours des deux prochaines années. Ils sont plus disposés à investir dans le développement de leurs compétences (65%) par rapport à ceux qui perçoivent un faible risque de perte d’emploi (45%), car, conscients des difficultés à venir, ils sont plus susceptibles de penser que leur emploi pourrait devenir « dépassé » (42% vs 24%). Mais confiants en l’avenir et aux opportunités qu’apporte la technologie, la moitié d’entre eux pense que la possibilité de faire progresser leur carrière s’est améliorée dans les 12 derniers mois (50% vs 29%).

La nécessaire évolution de la main d’œuvre

Une entreprise sur deux (51%) déclare que la robotisation vient soutenir les salariés dans l’exécution de processus opérationnels. Un quart (27%) indique que c’est pour assurer une part du travail de postes existants. Un cinquième seulement (21%) pour effectuer un travail de façon autonome par la machine et, dans la même proportion, pour effectuer de nouveaux types de tâches pour les salariés.

Dans ce contexte, les employeurs notent qu’ils devront changer leur façon de concevoir les emplois afin que ceux-ci puissent être occupés par des salariés ayant de plus faibles niveaux de compétences (pour les tâches réalisées de façon autonome par les machines) ou par des salariés possédant plus de compétences (où les automates les assisteront dans de nouvelles tâches). C’est pourquoi le fait d’ avoir la possibilité de recourir à plus de collaborateurs externes arrive en tête des changements les plus importants prévus par les entreprises au cours des trois prochaines années.

Les défis liés à l’attraction, à la fidélisation et à la gestion des talents

Les directions RH pointent plusieurs aspects qui nécessiteraient des avancées pour que les défis de la digitalisation soient relevés avec succès dans l’avenir.

Plus de six entreprises sur dix (64%) évoquent le développement du leadership, avec en rôle central celui des RH (59%) et des managers, véritables coaches qui développent et accompagnent les équipes pour atteindre les résultats.

Le pilotage de la performance (61%) qui permet de donner du sens aux actions quotidiennes des collaborateurs en les reliant à une vision, à des objectifs et à des actions concrètes à mettre en place. C’est un puissant levier d’engagement car il répond point par point aux attentes des collaborateurs désireux d’apprendre et progresser.

« Le travail ne disparaîtra pas à cause de la robotisation. L’essor de l’intelligence artificielle va inciter les entreprises à trouver de nouvelles façons de le répartir mais aussi d’améliorer la collaboration et la flexibilité. La transformation digitale redéfinit notre manière de travailler, de concevoir les emplois et d’allouer les ressources disponibles. C’est pourquoi, se concentrer sur le leadership, la culture et les compétences peut libérer la valeur de la transformation digitale » déclare Sébastien Biessy Directeur de l’Activité Talent de Willis Towers Watson.

A propos de l’enquête 2019 « Vers le monde digital de demain »

Enquête menée en 2019 sur un panel de plus de 1000 organisations mondiales représentant plus de 40 secteurs d’activité, dans plus de 40 pays. Elle analyse la vision de plus que 6000 salariés de plusieurs industries à travers un large éventail de sujets liés à la digitalisation et à la gestion du capital humain.

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