T.O.P, startup spécialisée dans l’IA prédictive à l’origine d’une solution permettant d’anticiper les démissions, présente les différents secteurs les plus vulnérables face au turnover et les diverses raisons qui poussent les salariés de ces filières à démissionner.
Contrats précaires, salaires faibles et conditions de travail difficiles… Sans surprise, les secteurs de l’hôtellerie, de la restauration, des services à la personne et du commerce de détail sont plus impactés par le turn-over.
Avec en moyenne, des taux de turnover de 50 % pour la restauration, 40 % dans les services à la personne, 30 à 40 % dans les univers de l’hôtellerie et du commerce de détail, ces secteurs sont clairement les plus directement impactés.
Dans ce segment, le turnover est principalement motivé par la recherche de meilleures conditions de travail et d'une stabilité d'emploi. Les salaires modestes, la précarité de ces contrats et les faibles perspectives de carrière incitent les travailleurs à changer fréquemment d'emploi, dans l'espoir d'améliorer leur situation financière et professionnelle.
Enfin, la nature répétitive et moins engageante de ces postes peut conduire à un désintérêt progressif. Cela contribue à une satisfaction au travail moindre, renforçant le désir de changement.
Suivent les secteurs de l’informatique et de l’ingénierie pour d’autres raisons…
Les milieux IT (25 à 30%) et ingénierie (entre 7 et 10%) sont, eux aussi, de plus en plus impactés par ce phénomène. Mais les raisons qui expliquent ces taux sont bien différentes.
En premier lieu, la forte demande de compétences et la spécialisation des professions entrainent plus de mobilité et une concurrence accrue entre entreprises, au niveau des rémunérations comme des avantages salariés. De fait, les opportunités d’avancement et les perspectives de salaires sont souvent plus élevées et plus séduisantes à l’extérieur.
Autre point, ces milieux à la pointe de l’innovation attirent des professionnels en quête constante de projets à même de les challenger. Ce sont souvent des profils plus « volatiles » : ils cherchent des défis et veulent explorer toutes les opportunités qui s’offrent à eux.
Les 3 conseils de Maxime Cariou, CEO de T.O.P., pour réduire le turnover en entreprise, sans forcément passer par une IA
Face au défi du turnover, les grandes entreprises se tournent désormais vers des IA comme T.O.P. pour détecter les signaux faibles et éviter ou retarder les démissions. Mais ces nouveaux outils ne s’adressent qu’à des entreprises ayant le volume de datas RH nécessaire pour faire travailler une IA, ce qui est loin d’être le cas des TPE et ETI en France. Et pour elles, le turnover reste un enjeu majeur.
« Si vous ne pouvez pas encore vous appuyer sur l’IA, certains conseils ont fait leurs preuves en matière de turnover :
Bien recruter : les entreprises, du fait de la pénurie de talents, se précipitent parfois sur des profils qui ne leur correspondent pas. C’est une erreur, restez sélectifs !
Prendre en compte les nouvelles aspirations des salariés : rythmes de travail, QVT, équilibre vie pro / vie perso…
Mener une politique RH proactive : sonder le moral et la motivation de ses équipes, évaluer la satisfaction des salariés, les accompagner dans leur montée en compétences restent des valeurs sûres si l’on veut créer un vrai sentiment d’appartenance… »
Maxime Cariou CEO de T.O.P.