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Paris, le 25 février 2020 - Comme chaque année, le Top Employers Institute vient d’éditer son rapport des tendances en matière de politiques et de pratiques des Ressources Humaines. Ces tendances sont le fruit de l’analyse des audits menés auprès de 91 entreprises françaises certifiées par l’Institut en 2020. Dans ce recueil, le Top Employers Institute dresse un panorama des grandes tendances RH à travers trois axes : les personnes, les carrières ainsi que la place de l’entreprise au sein de la société dans laquelle elle évolue.

« L’engagement des collaborateurs reste un enjeu critique pour les Top Employers pour l’année à venir. Pour y répondre, les entreprises cherchent à créer une relation authentique et vraie avec les salariés avant même qu’ils n’intègrent les effectifs et à détecter les signaux faibles afin de leur proposer la meilleure expérience collaborateur possible. »

Vincent Binétruy, Directeur France du Top Employers Institute

Les Hommes : maintenir l’engagement des collaborateurs tout au long de leurs parcours dans l’entreprise, un enjeu toujours autant critique

Les Top Employers mettent un point d’honneur à faire démarrer l’expérience du futur collaborateur, dès le premier contact entre le candidat et l’entreprise. Afin d’améliorer le process de recrutement et parce qu’ils savent bien que la 1ère impression est souvent celle qui compte le plus, ils sont de plus en plus nombreux à évaluer l’expérience candidat (45 % en 2020, soit + 15 points vs 2019). Ils impliquent aussi les collaborateurs existants dans le recrutement de nouveaux talents, afin d’identifier et d’entrer en contact avec les bons candidats à travers une approche ciblée et personnalisée : connaissant parfaitement l’entreprise et disposant souvent d’un large réseau dans leur métier/secteur, les collaborateurs sont à même de trouver le bon « matching ». Aussi, 70 % des entreprises certifiées font de leurs collaborateurs des ambassadeurs pour les aider à créer des communautés de talents internes et externes, et on assiste également à une résurgence de la cooptation en 2020, process utilisé par 73 % des Top Employers (soit + 13 points vs 2019).

Une fois le collaborateur recruté, le défi est de réussir avec brio l’intégration de celui-ci. Et c’est pour les Top Employers un vrai challenge, car cette phase est déterminante pour garantir l’engagement du nouvel embauché. Comment faire ? Notamment en mesurant la qualité de l’intégration (84 % des Top Employers en 2020 (+ 12 points vs 2019), avec des indicateurs moins classiques et plus pertinents, et pour les plus avancés (32 %), en mettant à disposition une plateforme de pré-intégration afin de créer du lien avant même le premier jour de travail. 

Une fois l’intégration réussie, les Top Employers multiplient les efforts d’ouverture, de transparence et d’écoute. Pour exemple, les enquêtes d’engagement sont menées chez 60 % des Top Employers au moins une fois par an, soit + 15 points vs 2019. Toujours dans l’objectif d’engager les collaborateurs, 57 % les impliquent dans la définition des plans d’actions qui suivent la publication des résultats d’une enquête d’engagement. Un bel effort est fourni (+ 10 points vs 2019) mais la France se positionne derrière l’Europe (+ de 70 %).

Carrières : l’heure est à l’écoute et à l’interprétation des signaux faibles

Pour favoriser la rétention des talents, les Top Employers s’attachent désormais à analyser les postes présentant un risque de départs (+ 20 points vs 2019), et 70 % d’entre eux ont formalisé un process concernant l’off-boarding afin de détecter les signaux faibles. Les organisations sont également de plus en plus attentives aux aspirations des collaborateurs en termes de carrière qui sont désormais intégrées dans la planification des effectifs de façon systématique par 52 % d’entre elles. Plus que jamais, les entreprises doivent relever le défi de répondre aux besoins et souhaits d’évolution de leurs équipes de façon proactive et créative, pour faire de leur passage au sein de l’organisation une expérience unique en matière de carrière, et bien sûr, favoriser leur rétention. 

Pour répondre à cet objectif et ainsi faire grandir leurs collaborateurs au sein de leur organisation, l’utilisation du digital a désormais une place incontournable et on assiste à des investissements de plus en plus importants dans les nouvelles formes d’apprentissage, telles que le « social learning » et le « just in time learning ». Ce dernier est aujourd’hui une priorité pour un nombre croissant de Top Employers en France : 40 % d’entre eux (+ 18 points en 2 ans) ont déployé une plateforme dédiée qui permet d’intégrer non seulement les offres de formations digitales classiques, mais aussi des contenus sous des formats innovants et « agiles » produits souvent par les collaborateurs eux-mêmes. Sans parler du mobile learning, qui est actuellement utilisé par 78 % des Top Employers en France (+ 64 % en 5 ans !).

Place au sein de la société : intégrer les équipes dans la stratégie sociale et sociétale de l’organisation

Loin du simple discours de déclaration de bonnes intentions, la RSE a pris aujourd’hui une nouvelle ampleur et une dimension stratégique, accentuée par la Loi Pacte introduisant le concept d’entreprise à mission. On observe alors une tendance de fond qui pousse de plus en plus d’entreprises à permettre aux collaborateurs d’être eux-mêmes acteurs de la RSE, à travers, par exemple, l’abondement de la part de l’entreprise à des actions initiées par les collaborateurs (69 % des entreprises certifiées l’ont mis en place) et l’octroi de « congés solidaires » spécifiques supplémentaires (51 % des entreprises) pour participer à des activités de bénévolat, des actions caritatives de proximité ou des missions à l’étranger. 

L’une des thématiques liées à la RSE les plus investies en 2020 est la diversité. Elle est devenue un impératif pour tous, notamment matérialisé par la revalorisation des salaires en faveur de l’égalité salariale (chez 86 % des Top Employers, soit + 14 points vs 2019), certainement accentuée avec l’obligation de publication de l’index, ou encore par la prise en compte de plusieurs aspects de la diversité parmi les indicateurs suivis dans le cadre de la planification des effectifs (chez 84 % des Top Employers).

Enfin, il est rassurant de voir que les Top Employers n’ont pas attendu les dernières actualités concernant l’éthique et les abus, pour mettre en place des actions de sensibilisation et de formation sur ces sujets. On assiste ainsi à un fort engagement des Top Employers avec la mise en place de façon presque systématique de voies de dénonciation anonymes et de systèmes de protection des lanceurs d’alerte pour 91 % d’entre eux, accompagnés par des campagnes à large échelle de sensibilisation sur les Codes de conduite et de prévention des différentes formes de harcèlement.

À propos du Top Employers Institute : 

Fondé à Amsterdam en 1991, le Top Employers Institute certifie les organisations qui proposent à leurs collaborateurs une offre RH répondant aux plus hauts standards, dans 119 pays dans le monde. Son référentiel, le HR Best Practices Survey, recense plus de 600 pratiques RH et de management. Ce modèle est le fruit de plus de 25 ans de collecte et d'analyse de milliers de bonnes pratiques RH dans les entreprises du monde entier et de leurs évolutions. Près de 1 700 organisations ont été certifiées en 2020 dans le monde. Cela confère au Top Employers Institute une place unique d'observateur des tendances et des évolutions chez les meilleurs employeurs du monde entier.

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