Paris, le 28 novembre 2019 – HelloWork, qui édite les plateformes RegionsJob, ParisJob, Cadreo et BDM/job, révèle les résultats de son enquête annuelle sur la recherche d’emploi et le recrutement en 2019/2020. 3 161 actifs et 519 recruteurs ont répondu à nos questions : bonnes pratiques, difficultés, outils utilisés, habitudes, usages innovants, …
Voici la troisième partie des résultats qui permettent de mieux comprendre les pratiques de chacun, mais aussi ce qui fait de leur mise en relation un succès ou un échec.
- Lors des entretiens, 56% des recruteurs sont accompagnés « systématiquement » ou dès le deuxième entretien par un collaborateur de l’équipe concernée
- Les soft skills sont jugées très importantes par 65% des recruteurs et par 47% des candidats
- Les recruteurs comme les candidats citent « l’esprit d’équipe » comme étant la « soft skill » la plus importante
- Les pires défauts des candidats en entretien sont « trop nonchalant » (70%) ou « arrogant/trop sûr de lui » (69%)
- 73% des recruteurs considèrent ne pas poser de questions pièges en entretien quand 44% des candidats déclarent qu’on leur en pose
Deux entretiens, un minimum pour faire son choix
Un recruteur sur deux (55%) fait passer deux entretiens avant d’être convaincu de la pertinence d’une candidature. Lors de l’entretien, les recruteurs se font accompagner par un collaborateur de l’équipe concernée par le recrutement au cas par cas : pour 26% c’est à partir du deuxième entretien, pour d’autres seulement sur certains postes (31%). Pour 30% d’entre eux, l’entretien à plusieurs est systématique, notamment pour juger de la future intégration d’un candidat dans son équipe.
Les soft skills sont « non négociables »
Les soft skills sont jugées très importantes par 65% des recruteurs et par 47% des candidats. Quelles soft skills en particulier ? Pour les recruteurs, c’est l’esprit d’équipe (57%), le respect (40%) et l’autonomie (32%). Les candidats cernent bien les soft skills les plus importantes aux yeux du recruteurs en citant l’esprit d’équipe (45%), l’autonomie (44%) et l’organisation (39%). Le respect reste absent du podium proposé par les candidats, comme en 2018.
Les attitudes à éviter en entretien
En entretien, les recruteurs auront du mal à se laisser convaincre par un candidat trop nonchalant (70%), arrogant et trop sûr de lui (69%) ou souffrant d’un manque d’hygiène (62%). Ils attendent également des candidats qu’ils soient capables de répondre à leurs questions et qu’ils soient préparés, avec une bonne connaissance de l’entreprise et de son métier.
La question piège, mythe ou réalité ?
73% des recruteurs considèrent ne pas poser de questions pièges en entretien. Un quart d’entre eux, le font « parfois » et ils ne sont que 3% à le faire « systématiquement ». En revanche, 44% des candidats déclarent qu’on leur pose des questions pièges en entretien (« toujours » ou « parfois »). La raison du décalage avec les recruteurs ? Les questions pièges des recruteurs ne sont semble-t-il pas celles des candidats, qui citent la question de la rémunération comme une question piège là où les recruteurs pensent plutôt à des énigmes ou des questions du type « si vous étiez un animal… ».
Moins de 3 mois et 3 profils pour choisir
Pour l’écrasante majorité des recruteurs, un recrutement se fait en 3 mois, de la réception des candidatures au choix du candidat définitif parmi une short list composée de 3 profils.
Enquête réalisée par HelloWork entre juillet et septembre 2019, via un questionnaire en ligne auprès d’un échantillon de 3 161 individus, redressé afin d’être représentatif de la population active des 15-64 ans résidant en France Métropolitaine (base INSEE 2014), selon les critères sociodémographiques (sexe, âge, région de résidence) et d’un second échantillon de 519 recruteurs (DRH, dirigeants, chargés de recrutements…).