90 % des répondants estiment que, si le capital humain est essentiel à la réussite d’une entreprise, la mise en place d’une culture d’analyse des données est déterminante pour le succès des investissements en D&A au cours des cinq prochaines années.
Paris, le 22 octobre 2019 — Alteryx, Inc., éditeur de logiciels d’analyse de données, dévoile une étude sur les avantages et impacts de l’analyse des données dans les projets de transformation digitale en Europe. L’enquête indique que l’analyse des données est essentielle pour la croissance des entreprises européennes, elle a été adoptée à des degrés divers sur le marché français. Près de 84 % des entreprises sont d’accord pour dire que « les données sont au cœur de l’activité et constituent un actif précieux » et environ 88 % des employés conviennent que « les données sont essentielles pour faire progresser leur entreprise ».
Analayses de données : un potentiel indéniable, mais avec des épreuves à surmonter
Si près de la moitié (48 %) des répondants de l’enquête déclarent que l’analyse de données a amélioré leur équilibre vie professionnelle/vie privée, environ 40 % (39,22 %) se sentent plus efficaces dans leur travail et capables de résoudre des problèmes complexes via l’exploitation des données. En plus, 35 % des personnes interrogées ont bénéficié d’une promotion ou d’une augmentation salariale grâce à leur travail d’analyse des données et 31 % ont bénéficié de responsabilités accrues. Pour les chefs d’entreprise, les bénéfices sont aussi notables. En effet, 36 % d’entre eux expliquent pouvoir se concentrer sur des projets stratégiques en optimisant la prise de décision grâce aux données.
Cependant, il y a quelques obstacles à surmonter pour atteindre les objectifs ambitieux que le marché se fixe en matière d’analyse de données. Près de la moitié (42,23 %) de l’ensemble des répondants ont reconnu qu’ils avaient des données à leur disposition, mais qu’ils éprouvent des difficultés à les exploiter, et ce en raison de leur qualité. Par ailleurs, plus d’un tiers (35,25 %) des grandes entreprises (de plus de 500 employés) affirment que « la qualité des données est un grand défi pour modéliser l’ensemble de leurs données pour doper leur activité ». Il est donc évident qu’il existe une volonté de mettre en place une stratégie d’analyse des données, mais les moyens de le faire sont insuffisants.
Le manque de compétences, véritable frein
L’enquête souligne également que les entreprises françaises comprennent la valeur des données, mais éprouvent des difficultés à les exploiter de façon systématique. Les répondants ont souligné que leurs organisations savent que les données sont essentielles à leur croissance et constituent un actif crucial. Néanmoins, elles sont préoccupées par les problèmes rencontrés lorsque des données disparates et erronées sont mal structurées, obligeant les équipes à consacrer beaucoup de temps à les rechercher pour leurs analyses. Dans la plupart des organisations, les collaborateurs consacrent la majorité de leur temps au traitement des données (accès, préparation, exploration) plutôt qu’à la science des données dont la plus-value est nettement supérieure.
Mais c’est véritablement la pénurie de personnel qualifié qui est pointée du doigt. De nombreux sondés ont indiqué que leur entreprise investira dans les analyses de données au cours des cinq prochaines années et que l’adoption d’une culture de la donnée sera le facteur clé de leur réussite. En outre, beaucoup estiment que tous ces investissements seront inutiles s’ils ne disposent pas de collaborateurs spécialisés dans la science des données. En effet, de nombreuses entreprises sont confrontées à une pénurie de collaborateurs qualifiés dans le domaine des données et la pénurie de talents est le plus grand défi auquel elles sont confrontées pour être plus centrées sur la data.
D’autre part, les entreprises jugent que les employés ne possèdent pas les compétences nécessaires pour tirer la quintessence des données. L’étude démontre que l’inefficacité et l’improductivité de ces professionnels sont dues à diverses raisons, parmi lesquelles l’absence de créativité etle manque de compétences analytiques et statistiques pour préparer les données. Pour surpasser ces problèmes, il est nécessaire de créer et préserver une organisation compétente en matière de données et qui dispose de la bonne technologie, des bonnes personnes et de la bonne culture d’entreprise. Pour cela, de nombreuses organisations embauchent des Chief Data Officer et/ou Chief Analytics Officer afin d’améliorer le processus d’analyse et construire une véritable culture de la donnée. Ces CDO ou CAO ont pour mission d’encourager et de favoriser la mise en place de cette culture de la donnée, qui passe notamment par un catalogage rigoureux, afin d’accélérer la transformation digitale.
« Les données sont au cœur de la transformation digitale des entreprises. Cependant, il subsiste des défis importants que les entreprises françaises doivent relever pour tirer le maximum de leur capacité d’analyse », explique Raphaël Savy,Directeur Europe du Sud chez Alteryx. « Les données sont l’élément clé pour assurer la réussite des entreprises. Chez Alteryx, nous continuerons de faciliter l’utilisation de notre plateforme pour tous les professionnels du secteur des données, tout en augmentant sa capacité à traiter des problèmes plus complexes. »
« La plus-value de l’analyse des données est largement reconnue. Alors que beaucoup d’entreprises continuent de faire face à la pénurie de professionnels qualifiés dans le domaine des données, cette étude souligne qu’investir dans des technologies d’analyse de la data ne peut à elle seule produire de véritables résultats qui transformeront leur activité. Pour transformer une organisation, il est tout aussi important d’adopter une approche intelligente afin de créer la bonne culture qui s’adaptera au changement et qui permettra à l’entreprise de réussir », conclut Alan Jacobson, Chef et Analyste des Données (CDAO) chez Alteryx.
L’étude a été réalisée auprès de 3 028 entreprises en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, aux Émirats arabes unis, au Japon et à Singapour