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Une sacralisation dangereuse de l’épuisement par le travail

Dans un paysage politique marqué, depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017, par une quête incessante de la performance, les journées de plus de dix-huit heures et les messages sur les boucles Telegram à trois heures du matin sont devenus des éléments de communication politique à part entière. 

Une valorisation de la suractivité, négligeant totalement le minimum d’heures de sommeil nécessaires à chaque être humain, reprise par le nouveau Premier Ministre, fort de son jeune âge. 

Un cruel manque de repos, qui a récemment été mis en cause dans une chronique de Gaspard Koenig : “Dormez bien, monsieur Attal” dans Les Echos. La fatigue physique et mentale et le burn-out prennent de plus en plus de terrain. Les leaders politiques, à l'instar de Gabriel Attal, se retrouvent pris dans une spirale où l'épuisement devient synonyme d'engagement.

Mais peut-on sciemment être rassurés par l’idée que les personnes ayant un fort pouvoir décisionnaire, gouvernants ou dirigeants, soient en manque de sommeil ?

Cette réalité inquiétante dans le monde politique, palpable également en entreprise, souligne la nécessité globale et pressante de réévaluer le rapport à la fatigue et à la performance chez les travailleurs et plus particulièrement chez les managers, population la plus exposée au burn out. En France, 58% d’entre eux montrent des signes de détresse psychologique*, dus en partie à la pression sociale liée à leur statut, selon le dernier baromètre Empreinte Humaine x Opinion Way.

“Le cas de certains politiques illustre parfaitement les problématiques inhérentes au monde professionnel en général. Dans le contexte actuel, le travail ne devrait plus être représenté comme un vecteur d'épuisement extrême, ni interprété comme un droit à la paresse. Trouver un juste équilibre est essentiel. Il incombe aux organisations de déconstruire ce modèle et de définir des limites saines pour préserver la santé physique et mentale des travailleurs, sans pour autant compromettre leur productivité. C'est en cherchant ce juste milieu que nous pouvons créer un écosystème professionnel sain, durable et équilibré.” complète Christophe Nguyen, Président du cabinet de qualité de vie au travail Empreinte Humaine et Psychologue du travail et des organisations.

 

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