Le cabinet de recrutement Robert Walters a interrogé plus de 2 000 organisations mondiales sur le retour au bureau post confinement. L'enquête internationale, à l'origine de l'étude intitulée "Returning to the new world of work", révèle que seulement 16% des cadres français veulent garder un rythme soutenu de home office, marquant ainsi la différence avec leurs homologues européens.
Suite à la période exceptionnelle de confinement, 58% des cadres français aimeraient garder un rythme de télétravail fréquent, c'est-à-dire au moins une fois par semaine. La proportion est plus importante en France que dans d'autres pays d'Europe : la Belgique et le Portugal (53%), l'Allemagne et l'Ireland (46%) ou encore les Pays-Bas (45%).
Mais contrairement aux cadres des pays voisins, les français ne sont pas particulièrement demandeurs d'un rythme soutenu de home office. Ils privilégient le lien social apporté par l'environnent de bureau et la proximité physique avec les collègues.
Ainsi, seulement 16% d'entre eux aimeraient travailler tous les jours à distance, avec des visites ponctuelles dans l'entreprise quand cela est nécessaire. Parmi les pays sollicités, la France est le dernier à vouloir garder ce rythme.
A propos du e-guide “Returning to the new world of work” Robert Walters
Robert Walters a interrogé plus de 2 000 entreprises internationales afin de comprendre comment elles ont réagi face au Covid-19, ce qu'elles pensent réellement du télétravail, comment elles envisageaient le retour de leurs collaborateurs au bureau et, surtout, quelle est leur vision du nouveau monde du travail