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En France, 33 % des entreprises ont vu leur compétitivité progresser en 2016 Paris, le 12 décembre 2016 – Alors que le redressement de la compétitivité de l’économie française est au centre des réformes engagées depuis 2012, Randstad Inhouse Services, filiale du groupe Randstad France spécialisée dans les agences hébergées1 , se penche sur la compétitivité des entreprises françaises d’au moins 100 personnes. Selon ce baromètre, une entreprise française sur trois (33 %) estime que sa compétitivité a progressé en 2016 par rapport à 2015. A l’inverse, 7 % d’entre elles jugent qu’elle s’est dégradée, soit une proportion presque cinq fois plus faible. Si deuxtiers (67 %) des entreprises interrogées considèrent que cette amélioration relative ne peut pas être portée au crédit des réformes menées ces dernières années, deux réformes ressortent comment ayant eu un impact important sur la compétitivité des entreprises : la réforme de la formation professionnelle (38 %) et le CICE (36 %). L’enquête a été réalisée par OpinionWay du 29 août au 20 septembre 2016 auprès d’un panel représentatif de 600 entreprises françaises employant au moins 100 personnes, hors secteur public.

« La France accuse un déficit de sa balance commerciale depuis 2004, signe d’une compétitivité érodée. Si cette situation préoccupe, elle n’est pas figée. Selon le premier baromètre Randstad Inhouse Services de la compétitivité RH, parmi les leviers internes dont disposent les entreprises pour améliorer leur compétitivité, la gestion des ressources humaines (GRH) est le troisième plus cité (42 %), derrière la stratégie commerciale (62 %) et l’innovation (50 %). Si la place de la GRH est à relever, c’est avant tout parce que les entreprises interrogées considèrent la qualité du dialogue social comme le premier critère (66 %) constitutif de cette bonne compétitivité RH. Ce résultat ne manquera pas d’interpeller à l’heure où tous les débats portent sur l’absolue nécessité de relever l’efficience du dialogue social dans les entreprises », commente François Béharel, président du groupe Randstad France.

L’avis des entreprises sur leur compétitivité en quelques chiffres

● 33 % estiment que leur compétitivité a progressé en 2016 par rapport à 2015

● 42 % estiment que la gestion des ressources humaines est l’un des trois facteurs endogènes clés de compétitivité (derrière la stratégie commerciale - 62 %- et l’innovation et la R&D -50 %)

● 66 % placent la qualité du dialogue social comme facteur n°1 de compétitivité RH

● 67 % jugent que les réformes engagées depuis 2012 n’ont pas contribué à améliorer leur compétitivité

● Deux réformes sont toutefois jugées clés dans l’amélioration de la compétitivité : celle de la formation professionnelle (38 %) et celle du CICE (36 %)

● 64 % jugent que la loi Travail n’améliorera pas leur compétitivité


Le baromètre Randstad Inhouse Services de la compétitivité RH en un coup d’œil

● Un tiers (33 %) des entreprises interrogées estiment que leur compétitivité a progressé en 2016 par rapport à 2015 alors qu’elles sont 7 % à juger qu’elle s’est dégradée.

● Plus de deux-tiers (67 %) des entreprises interrogées estiment que les réformes engagées depuis 2012 (CICE, Pacte de responsabilité, loi Macron, etc.) n’ont pas contribué à améliorer leur compétitivité.

● Étonnamment, la réforme la mieux notée au regard de son rôle supposé dans l’amélioration de la compétitivité des entreprises interrogées, est la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, l’emploi et la démocratie sociale, avec 38 % des suffrages (38 % = occurrence de cet item dans le Top 3 des réformes les plus citées). Elle devance de peu le CICE, avec 36 % des suffrages, tandis que la loi Macron n’en recueille que 27 % et le Pacte de responsabilité 12 %.

● Près de deux-tiers (64 %) des entreprises interrogées jugent que la loi Travail n’améliorera pas leur compétitivité.

● Les trois facteurs de compétitivité à disposition des entreprises (c’est-à-dire hors cadre réglementaire et législatif) les plus fréquemment cités sont la stratégie commerciale, avec un score de 62 % (62 % = occurrence de cet item dans le Top 3 des facteurs les plus cités), l’innovation et la R&D avec un score de 50 % et la gestion des ressources humaines (GRH) qui, elle, affiche un résultat de 42 %.

● Les entreprises estimant avoir la meilleure compétitivité RH (qualité de la GRH) jugent à 66 % (66 % = occurrence de cet item dans le Top 3 des critères les plus cités) que le principal critère constitutif de cette compétitivité est la « qualité de leur dialogue social ».

 

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