Selon une nouvelle étude ServiceNow, près de la moitié des salariés d’entreprises engagées dans la transformation digitale déclarent bénéficier de la création d’emplois et d’un travail plus intéressant.
Paris, le 09 juillet 2019 - Une nouvelle étude de ServiceNow (NYSE : NOW) révèle que les collaborateurs des entreprises européennes engagées dans l’automatisation de leur environnement de travail font état d’une satisfaction accrue au travail (62 %), d’une plus grande satisfaction client (71 %), de gains de productivité (72 %) et de plus de temps à consacrer à la créativité (62 %). Deux tiers indiquent que cette automatisation améliore la performance financière de leur entreprise et près de la moitié d’entre eux estiment bénéficier de la création d’emplois.
Les Européens ont une vision positive de la transformation digitale
Les collaborateurs des entreprises européennes pensent que l’essor du digital leur permet d’automatiser les tâches subalternes, d’améliorer leurs opportunités de carrière (64 %) et de rendre leur travail plus intéressant. Pourtant, moins d’une entreprise étudiée sur trois (27 %) a automatisé ses processus de travail, et pour plus des deux tiers des entreprises, ceux-ci sont encore largement manuels.
L’enquête a été réalisée auprès de 1820 salariés européens travaillant à plein temps. Tous interagissent régulièrement avec les nouvelles technologies et cette enquête a pour but d’étudier leurs attitudes et expériences en matière d’automatisation de l’environnement de travail.
Les Pays-Bas se classent en tête, affichant le niveau le plus élevé d’automatisation des processus (45 %), alors que les processus manuels sont les plus répandus au Royaume-Uni (35 %). Les employés néerlandais sont également les moins préoccupés par l’automatisation : 38 % ne le sont même « pas du tout ». Les Français, quant à eux, sont ceux qui craignent le moins de voir l’automatisation supprimer leur emploi (13 %), suivis de près par les Néerlandais (14 %). Cette dernière proportion atteint 19 % en Allemagne.
La peur du changement plus forte que celle des machines
Alors que la « peur des machines » est souvent évoquée, les collaborateurs interrogés s’inquiètent davantage des changements induits par l’automatisation que du risque de se voir supplantés par des robots :
31 % craignent d’avoir à acquérir de nouvelles compétences ou d’apprendre de nouveaux processus et 28 % de devoir modifier leurs méthodes de travail.
Seuls 17 % redoutent de perdre leur emploi.
Les employés d’entreprises très avancées dans leur transformation digitale déclarent à 42 % bénéficier d’une création supplémentaire d’emplois, contre seulement 23 % dans les entreprises moins automatisées.
86 % voient dans les technologies d’intelligence artificielle (IA) le futur du travail.
Moins d’un sur cinq (16 %) a peur de se voir dicter son travail par une machine.
Un désir d’apprendre et d’améliorer ses compétences dans le digital
66 % des collaborateurs ont le désir d’apprendre ou d’améliorer leurs compétences digitales.
15 % indiquent que leur poste nécessite des compétences digitales avancées.
75 % pensent posséder les compétences digitales nécessaires à la bonne exécution de leur travail.
Seuls 18 % jugent difficile de s’adapter aux processus de travail digital.
Une amélioration des résultats financiers
Les collaborateurs des entreprises connaissant une forte automatisation sont plus nombreux que les autres à déclarer que leur société enregistre une nette progression de son chiffre d’affaires, un dépassement de ses objectifs financiers et une rentabilité bien supérieure à celle de ses concurrents.
55 % des employés des entreprises fortement automatisées constatent des profits nettement plus élevés que chez leurs concurrents, contre seulement 31 % dans celles qui le sont moins.
Dans les entreprises fortement automatisées, 21 % observent une rentabilité « bien supérieure », contre 5 % dans les autres.
36 % des entreprises fortement automatisées indiquent avoir dépassé leurs objectifs financiers, contre seulement 16 % des autres.
« Les entreprises fortement automatisées mettent à profit les workflows digitaux pour simplifier les tâches complexes, répondre rapidement aux besoins des utilisateurs et adopter une approche prédictive de maintenance», commente Chris Pope, VP Innovation de ServiceNow. « L’automatisation permet aux collaborateurs de libérer du temps consacré à des tâches ingrates pour se recentrer sur du travail plus intéressant. Il en résulte un niveau nettement accru d’efficacité, de productivité et de satisfaction au travail par rapport aux entreprises où les opérations restent davantage manuelles. »
« Des activités telles que la résolution des problèmes clients sont cruciales pour la satisfaction des clients et des collaborateurs, c’est pourquoi elles devront recevoir à l’avenir plus d’attention du point de vue de l’automatisation. La question que les entreprises doivent à présent se poser est de savoir comment apporter les changements nécessaires pour en recueillir les bénéfices », conclut Chris Pope.
Méthodologie de l’enquête
ServiceNow a commandé une enquête auprès de 1820 salariés travaillant à plein temps en Europe dans des entreprises de plus de 500 employés et utilisant régulièrement un ordinateur de bureau, un ordinateur portable, un smartphone ou une tablette dans le cadre de leur travail. Les participants sont issus du panel B2C de Dynata au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas.