Dernières actus

Job crafting : faire du sur-mesure avec son poste !. Julie Asselin, Responsable Marketing chez 365TalentsEt si l’… voir

Neuf entreprises européennes sur dix comptent sur une aide extérieure pour la paie. La rapidité et l’efficacité… voir

Le Workocooning pour réconcilier travail et bien-être. Tout au long de la crise sanitaire, l’impact du confinement… voir

    Il ressort d'une étude Oracle / Workplace Intelligence que plus de 65 % des personnes interrogées en France (75 % à l'échelle mondiale) ont le sentiment de se trouver dans une impasse sur les plans personnel et professionnel.

  •     85 % des Français (88 % à l'échelle mondiale) disent concevoir différemment la réussite depuis le début de la pandémie.
  •     77 % des Français interrogés (85 % à l'échelle mondiale) souhaitent que la technologie contribue à définir leur avenir.

Colombes - 26 octobre 2021 - Les collaborateurs, qui se sentent seuls et déconnectés de la réalité en raison de la pandémie de COVID-19, se tournent vers l'Intelligence Artificielle ou IA (bot, chatbot, assistant digital...) pour faire évoluer leur carrière, selon la nouvelle étude AI@Work d'Oracle et Workplace Intelligence, un cabinet de recherche et de conseil en RH. Il ressort de cette étude menée dans 13 pays auprès de plus de 14 600 salariés, managers, responsables RH et cadres dirigeants que ces derniers ont eu l'impression de se trouver dans une impasse dans leurs vies personnelle et professionnelle, mais aussi qu'ils sont prêts à s'investir à nouveau pour leur avenir.

Les collaborateurs français se sentent isolés et déconnectés. Ils ont aussi le sentiment de décrocher

Après plus d'un an de confinement et d'incertitudes persistantes causées par la pandémie, de nombreux collaborateurs vivent des moments difficiles sur le plan émotionnel, car ils ont le sentiment que leur vie et leur carrière leur échappent.

    79 % des Français (80 % de la population mondiale) ont été affectés négativement l'année dernière et beaucoup manquent de motivation professionnelle (28 % en France et 25 % dans le monde), se sentent déconnectés de la réalité (22 % en France et 23 % dans le monde), éprouvent des difficultés financières (17 % en France et 29 % dans le monde) et font face à une dégradation de leur santé mentale (17 % en France et 28 % dans le monde).
    62 % des collaborateurs à travers le monde estiment que 2021 est l'année la plus stressante qu'ils aient jamais connue au travail. En 2021, 46 % des Français et 52% de la population mondiale rencontrent plus de difficultés d'ordre psychologique au travail qu'en 2020.
    Le nombre de personnes dans le monde entier qui ont le sentiment d'avoir peu ou pas du tout de contrôle sur leurs vies personnelle et professionnelle a doublé depuis le début de la pandémie. Les personnes interrogées font état d'une perte de contrôle sur leur avenir (43 %), leur vie personnelle (46 %), leur carrière (41 %) et leurs relations (39 %).
    Les Français ont pour 72 % (76 % de la population mondiale) le sentiment de se trouver dans une impasse dans leur vie personnelle en raison d'une sensation d'emprisonnement dans la routine (30 % en France et 27 % dans le monde), d'une solitude sans précédent (28 % en France et 26 % dans le monde) et du stress quant à leur avenir (26 % en France et 27 % dans le monde).

Les personnes interrogées sont motivées au changement, mais elles font face à des défis de taille

Malgré les difficultés rencontrées depuis un an, la plupart des personnes à travers le monde désirent opérer des changements dans leur vie professionnelle.

    91 % des Français (93 % à l'échelle mondiale) ont profité de l'année écoulée pour réfléchir à leur vie et 85 % (88 % à l'échelle mondiale) disent concevoir différemment la réussite depuis la pandémie. Désormais, l'équilibre entre vie privée et vie professionnelle (43 % en France et 42 % à l'échelle mondiale), la santé mentale (29 % en France et 37 % à l'échelle mondiale) et la flexibilité au travail (24 % en France et 33 % à l'échelle mondiale) représentent les priorités les plus citées.
    69 % des salariés Français (75 % à l'échelle mondiale) ont le sentiment de se trouver dans une impasse professionnelle à cause d'un manque de possibilités d'évolution de carrière (22 % en France et 25 % à l'échelle mondiale) et de la surcharge de travail qui les empêche d'envisager tout changement (16 % en France et 22 % à l'échelle mondiale).

    66 % des Français (70 % à l'échelle mondiale) affirment que le sentiment de ne pas pouvoir faire évoluer leur carrière a eu un impact négatif sur leur vie personnelle, augmentant leur niveau de stress et d'angoisse (pour 35 % d'entre eux en France et 40 % à l'échelle mondiale). Ce sentiment les a détournés de leur vie privée et a contribué au fait qu'ils se sentent dans une impasse sur le plan personnel (pour 20 % d'entre eux en France et 29 % à l'échelle mondiale).
    79 % des Français (83 % à l'échelle mondiale) disent vouloir changer de carrière au cours de l'année à venir, mais 76 % indiquent faire face à des freins considérables. Les principaux obstacles sont un manque de confiance (20 % en France et à l'échelle mondiale), l'absence de possibilités d'évolution au sein de leur entreprise (20 % en France et à l'échelle mondiale), l'incapacité à déterminer quel changement de carrière est porteur de sens pour eux (17 % en France et 20 % à l'échelle mondiale) et des difficultés financières (11 % en France et 22 % à l'échelle mondiale).

    Les employés français placent le développement professionnel au sommet de leurs priorités pour 2022 et un grand nombre d'entre eux est prêt à renoncer à une prime (45 % en France et 51 % à l'échelle mondiale), à des avantages importants tels que des vacances (42 % en France et 52 % à l'échelle mondiale) et même à une partie de leur salaire (30 % en France et 43 % à l'échelle mondiale) en échange de plus de possibilités d'évolution de carrière.

    Cependant, 84 % des travailleurs Français (85 % à l'échelle mondiale) ne sont pas satisfaits du soutien fourni par leur employeur. Ils attendent des entreprises qu'elles augmentent leurs rémunérations (31 % en France et à l'échelle mondiale), proposent davantage de formations et de possibilités de développement de compétences (25 % en France et 34 % à l'échelle mondiale) et leur offrent des opportunités pour occuper de nouveaux postes (26 % en France et 30 % à l'échelle mondiale).

Les salariés Français ont soif de nouvelles compétences et se tournent vers la technologie pour obtenir de l'aide

Pour fidéliser les meilleurs talents et les faire évoluer dans une bonne dynamique de travail, les employeurs doivent prêter attention aux besoins de leurs collaborateurs, et tirer parti de la technologie pour leur apporter le meilleur soutien possible.

    77 % des Français (85 % à l'échelle mondiale) souhaitent que la technologie les aide à définir leur avenir, en recensant les compétences dont ils ont besoin pour progresser (30 % en France et 36 % à l'échelle mondiale), en leur recommandant des moyens d'acquérir de nouvelles compétences (25 % en France et 36 % à l'échelle mondiale) et en leur proposant les prochaines étapes pour atteindre leurs objectifs de carrière (22 % en France et 32% à l'échelle mondiale).
    65 % des Français (75 % à l'échelle mondiale) sont prêts à effectuer des changements sur la base des recommandations d'une IA.
    73 % des Français (82% à l'échelle mondiale) des personnes interrogées estiment qu'une IA est plus à même de les aider dans leur carrière qu'un être humain, en raison de l'impartialité de ses recommandations (29 % en France et 37 % à l'échelle mondiale), de sa faculté à répondre rapidement aux questions relatives à leur carrière (23 % en France et 33 % à l'échelle mondiale), ou de sa capacité à trouver de nouvelles offres d'emplois adaptées à leurs compétences actuelles (23 % en France 32 % à l'échelle mondiale).
    Les personnes interrogées considèrent que les humains ont encore un rôle essentiel à jouer dans l'évolution de leur carrière. Elles pensent également qu'un humain reste meilleur pour fournir du soutien en offrant des conseils se basant sur son expérience personnelle (40 % en France et 46 % à l'échelle mondiale), en identifiant leurs forces et leurs faiblesses (42 % en France et 44 % à l'échelle mondiale), et en regardant au-delà de leur CV pour recommander des rôles adaptés à leur personnalité (42 % en France et 41 % à l'échelle mondiale).

    83 % des personnes interrogées en France (87 % à l'échelle mondiale) pensent que leur entreprise devrait davantage être à l'écoute de leurs besoins et 42 % en France et 55% à l'échelle mondiale sont plus susceptibles de rester dans une entreprise qui utilise des technologies avancées, telles que l'IA, pour favoriser l'évolution de leur carrière.

Citations :

« Au cours des dix-huit derniers mois, notre façon de travailler a changé, qu'il s'agisse de notre environnement de travail mais aussi de nos collaborateurs. Malgré les nombreuses difficultés rencontrées tant par les collaborateurs que par les employeurs, la pandémie a permis d'apporter un changement bénéfique à l'environnement de travail », a déclaré Dan Schawbel, le fondateur de Workplace Intelligence.

« Les résultats montrent clairement que l'investissement dans les compétences et l'évolution de carrière constituent désormais un facteur clé de différenciation pour les employeurs, car il contribue grandement à ce que les collaborateurs aient le sentiment de pouvoir prendre en main leurs vies personnelle et professionnelle. Les entreprises qui investissent dans leurs collaborateurs et les aident à trouver des opportunités peuvent compter sur des collaborateurs productifs et dévoués. »

« Les événements de l'année dernière ont radicalement modifié l'avenir du travail. Il est surprenant de constater que, malgré le stress, l'anxiété et la solitude causés par la pandémie, les salariés ont pu se faire entendre, ont gagné en autonomie et expriment désormais leurs souhaits », a déclaré Yvette Cameron, Senior Vice-présidente d'Oracle Cloud HCM.

« L'évolution de l'environnement de travail a modifié la conception même de réussite et a chamboulé les attentes quant à la meilleure manière dont les entreprises peuvent soutenir leurs collaborateurs. Afin d'attirer et de fidéliser les talents, les entreprises doivent davantage s'employer à aider leurs collaborateurs à trouver et développer de nouvelles compétences, et proposer des parcours de carrière personnalisés afin qu'ils puissent à nouveau avoir le sentiment de prendre en main leur carrière. »

Approfondissez le sujet en consultant l'édition 2021 de l'étude mondiale AI@Work : https://www.oracle.com/human-capital-management/ai-at-work/

Méthodologie

Les conclusions de l'étude reposent sur une enquête menée par Savanta, Inc. aux États-Unis, au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis, en France, aux Pays-Bas, en Allemagne, au Brésil, en Inde, au Japon, en Corée du Sud, à Singapour et en Australie entre le 27 juillet et le 17 août 2021. Les chercheurs ont posé des questions générales sur l'impact de la COVID-19 sur le lieu de travail, l'IA et l'évolution de carrière, ainsi que sur l'adoption de l'IA sur le lieu de travail à 14 639 cadres de direction, responsables RH, responsables et collaborateurs à temps plein. Cette étude ciblait des collaborateurs à plein temps âgés de 22 à 74 ans. Les personnes interrogées qui ont participé aux groupes de discussion et aux études de marchés ont été recrutées au travers de plusieurs mécanismes et de différentes sources. Tous les membres des groupes de discussions ont été soumis à un processus de double vérification du consentement. En moyenne, 300 points de données de profilage ont été récoltés pour chaque personne avant qu'elle ne participe aux enquêtes. Les personnes interrogées ont été invitées à participer par courrier électronique et une petite incitation pécuniaire leur a été proposée en contrepartie. Les résultats de chaque échantillon sont soumis à des variations d'échantillonnage. La variation est mesurable et dépend du nombre d'entretiens ainsi que du niveau des pourcentages exprimant les résultats. Dans cette étude, il y a 95 % de probabilités que les résultats restent inchangés, à 0,8 point de pourcentage de variation près, par rapport à une étude qui aurait été réalisée sur l'ensemble des personnes représentées par l'échantillon.

 

 

Sticky Menu
COLOR SKINS
COLOR SCHEMES