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Des salariés fatigués : le second confinement a alourdi un peu plus la charge mentale des salariés. 65 % d’entre eux ont des ressentis négatifs (+5 points par rapport à mai), la fatigue en tête (+10 points).

Le travail sur site redevient la norme : par rapport au premier confinement, plus de deux tiers des salariés déclarent avoir plus souvent travaillé sur site.

Plus de confiance : 3/4 des salariés (74 %) font confiance à leur entreprise pour relever les défis économiques et sanitaires.

Wittyfit, éditeur d’une plateforme qui permet de mesurer et d’agir sur la satisfaction au travail des collaborateurs, et SIACI SAINT HONORE, leader du conseil et du courtage en assurance, présentent les résultats d’une nouvelle étude menée en partenariat avec l’IFOP sur le « moral et les attentes des salariés suite au deuxième confinement ». Cette étude s’inscrit dans le prolongement d’un premier baromètre lancé au mois de mai après l’instauration du premier confinement et fait le point sur l’évolution de l’organisation du travail actuelle et l’état d’esprit des collaborateurs. Ce sondage a été réalisé par l’IFOP entre le 17 et le 22 novembre 2020 auprès de 1 006 personnes représentatives de la population française salariée.

Les grands enseignements de cette enquête

    Une charge mentale qui continue à se dégrader

Le second confinement a un peu plus alourdi la charge mentale des salariés, celle-ci ayant été déjà dégradée à l’issue du premier confinement. 65 % citent en premier la fatigue, le stress, l’inquiétude et le surmenage pour décrire leur ressenti actuel, soit une progression de 5 points par rapport à la vague précédente.

La fatigue est l’état d’esprit négatif qui a le plus significativement progressé (28 %, +10 points). On note également que les salariés sont moins nombreux à se sentir en forme ou confiant par rapport à la première vague, la baisse est plus marquée concernant la motivation. Les femmes apparaissent plus affectées que les hommes, 70 % d’entre elles citant en premier un terme négatif (contre 65 % en moyenne). Mais l’écart se réduit puisque les hommes sont 59 % à se déclarer fatigués, stressés, inquiets ou surmenés, soit 10 points de plus qu’en mai.

Sur le télétravail, on constate une charge de travail accrue entre les deux confinements (32 % des sondés déclarent qu'elle s'est détériorée). Les principales raisons évoquées  concernent la perte de liens directs avec ses collègues (34 %), des difficultés techniques ou la séparation vie professionnelle et vie personnelle.

Le travail sur site s’est avéré être la « norme » lors du second confinement

Plus des deux tiers des salariés (69 %) déclarent avoir le plus souvent travaillé sur leur lieu de travail, soit une progression de 39 points par rapport à mai dernier. Or, les recommandations liées à l’organisation du travail sont relativement similaires, la présence sur site devant en principe relever de l’exception. Ainsi, seuls 19 % des interviewés déclarent avoir le plus souvent été en télétravail contre 33 % lors de la première enquête. 1  cadre sur 2 a été le plus souvent en télétravail (48 %). A l’inverse, certaines populations ont très majoritairement travaillé sur site comme les salariés de l’administration (77 % contre 69 % en moyenne).

La confiance envers son employeur se confirme

Malgré un haut niveau de préoccupation au sujet des risques économiques et sanitaires, les salariés français accordent très majoritairement leur confiance à leur employeur. Qu’il s’agisse de la préservation de l’emploi ou de l’adaptation de l’organisation du travail au contexte sanitaire, près de trois quarts des salariés français accordent leur confiance à leur entreprise pour relever ces défis (74 % dans les deux cas). Enfin, les salariés semblent globalement toujours optimistes quant à l'avenir (71 % sont optimistes pour leur secteur d'activité, 68 % pour leur entreprise et 65 % pour leur propre situation professionnelle).

    Des modes de management en mutation

 

    Du côté des salariés

Le changement dans le rapport au travail se confirme avec en priorité le souhait de mieux concilier vie personnelle et vie professionnelle, ou encore de changer son rythme de vie en travaillant différemment. Attention également au sentiment de détachement exprimé (28 %) qui pourrait conduire à un désengagement. Enfin, le besoin de reconnaissance de la part de son supérieur hiérarchique est toujours l’attente première des salariés.

    Du côté des managers

66 % d’entre eux estiment que la crise a fait évoluer leur rôle. Deux tiers des managers se sentent soutenus par leur direction et considèrent que cette dernière prend en compte leurs remarques (68%). Les managers mettent ainsi en avant une réelle volonté de faire bouger les choses.

« Cette nouvelle étude confirme le profond désir de changement des salariés français. Un nouveau monde du travail se dessine, et avec, un enjeu de taille pour les entreprises : réussir à allier qualité de vie au travail et performance. » Thomas Cornet, co-fondateur de Wittyfit.

« Les salariés français subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire et les ressentis recueillis dans cette étude sont plutôt alarmants. Quand la première enquête mettait en lumière un besoin accru de reconnaissance, d’autonomie et de bien-être, ce second volet met l’accent sur la dégradation significative du moral des salariés. J’observe au quotidien le rôle des DRH, qui sont sur le pied de guerre depuis les prémices de la crise. L’étude montre que les salariés continuent à faire confiance à leur entreprise pour relever les défis économiques et sanitaires : c’est une chance alors saisissons-là ! Transformons l’essai pour que la préservation du capital humain devienne durablement la priorité même après cette crise » conclut Myriam EL KHOMRI, Directrice du Conseil chez SIACI SAINT HONORE.

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