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Bodet Software délivre les résultats du Baromètre RH 2017 ... Réforme de la formation professionnelle, CPF, loi « Travail », de nombreuses réformes sont entrées en vigueur depuis 2 ans. Pour la 10ème édition du Baromètre RH*, Bodet Software, éditeur de logiciels RH, en partenariat avec l’Université Catholique de l’Ouest, a interrogé les services RH sur l’impact de ces obligations légales dans leur activité quotidienne.

La formation présentielle largement plébiscitée malgré une percée du e-Learning

Conséquence directe de la réforme de la formation professionnelle de janvier 2015, incluant la mise en place du CPF, l’accès aux formations professionnelles évolue. En 2017, les formations présentielles en interne et en externe restent les modalités de formation les plus courantes, avec trois entreprises sondées sur quatre qui déclarent les utiliser. De par la flexibilité dans l’apprentissage et l’autonomie qu’il induit, l’e-learning monte enfin en puissance dans les organisations. Près d’une sur deux déclare l’utiliser.

Les modalités de formation proposées aux salariés semblent assez peu tributaires de la taille de l’entreprise. On note seulement que les formations en salle (inter et intra) sont proportionnellement plus utilisées dans les PME que dans les entreprises de plus de 1 000 salariés. Et que prévoient-elles dans 5 ans ? Les formations présentielles et l’e-learning resteront des incontournables. Toutefois, les répondants ne se projettent pas dans la réalité augmentée, les formations qualifiantes au sein d’universités ou encore sur les serious games. Quant au blended learning, il attire l’attention de 27 % d’entre eux.

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Enfin, concernant le suivi des formations des collaborateurs, les PME utilisent majoritairement une suite bureautique tandis que les ETI optent principalement pour un logiciel du marché. A noter que cet outil est encore loin d’être démocratisé puisqu’en moyenne, moins d’une ETI sur deux travaille avec un logiciel de marché.

Près d’1 sondé sur 2 considère que la loi « Travail » aura peu ou pas d’impact

Les entreprises sont assez partagées quant à l’impact de la loi « Travail » dans leur organisation. 55 % estiment en effet, que cette réglementation aura un impact très ou assez important, tandis que 45 % considèrent qu’elle aura peu ou pas d’impact. Ces chiffres globaux masquent toutefois des disparités de points de vue selon leur taille.

Les grandes entreprises, surtout, pensent que les conséquences et actions à mettre en place seront nombreuses. 65 % de celles de 1 000 à 3 000 personnes et 76.5 % de celles de plus de 3 000 salariés estiment que la loi « Travail » aura un impact important. En majorité, les sondés affirment que l’impact de la renégociation, avec les partenaires sociaux notamment, ainsi que l’impact organisationnel, seront prépondérants.

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Proportionnellement, les entreprises de moins de 50 salariés sont plus nombreuses à mettre en avant l’impact organisationnel de cette réforme.

Comme s’il devenait nécessaire pour elles de maîtriser toutes les règles de négociation, de rédaction et de modification d’un accord, à la lumière de ces réformes.

« Ce résultat paraît d’autant plus surprenant que, pour les petites entreprises, l’impact de la réforme devrait s’avérer faible, en ceci qu’elle concerne principalement les accords d’entreprise. Les PME ne disposant pas de syndicats de salariés, ne peuvent pas signer d’accords d’entreprise, et ne sont ainsi pas véritablement concernées par le texte de loi. Seules les organisations syndicales représentatives peuvent participer à la négociation d’accords collectifs d’entreprise par l’intermédiaire d’un salarié qu’elles désignent comme délégué syndical », commente Eric Ruty, Directeur général de Bodet Software.

Par ailleurs, dans le cadre de la sécurisation des forfaits-jours, les entreprises ayant pris des mesures ont une légère préférence pour la mise en place d’un entretien annuel. Ceci afin de suivre plus précisément la charge de travail du collaborateur. Même si elle ne remet pas en cause les accords collectifs existants, la loi « Travail » sécurise la pratique du forfait-jour en réaffirmant l’importance des outils de contrôle et d’un réel suivi de la charge de travail. Enfin, à propos de la déconnexion des collaborateurs, deux entreprises sur trois avouent ne pas avoir pris de mesure pour garantir ce droit. La loi El Khomri ne prévoit pas une définition claire et précise en la matière. Ce sont aux entreprises elles-mêmes de définir des modalités

* Le Baromètre RH 2017 repose sur les résultats d’une enquête en ligne réalisée en France en novembre et décembre 2016 auprès de 302 personnes.

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