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Les soft skills, des compétences déterminantes

Soumis par Stephane d'Uni… le
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soft skills - Une étude* menée par le cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half auprès de directeurs généraux (DG) et de directeurs financiers (DAF) révèle que 76 % admettent avoir embauché un collaborateur qui ne s’intégrait pas à l’équipe.

roberthalf

Voici les raisons évoquées et les mesures jugées les plus efficaces. Rejoindre une organisation implique d’emblée de mettre en avant un panel de compétences à la fois techniques et comportementales.

Pour s’intégrer et comprendre ce qui est demandé, un nouvel entrant doit apprendre, s’adapter et pour se faire, déployer des capacités fondamentales d’écoute et de collaboration.

Lorsque l’on demande à des directeurs généraux et des directeurs financiers pour quelles raisons certains collaborateurs rencontrent des difficultés à leur nouveaux poste, les principales raisons évoquées relèvent majoritairement des soft skills :

Manque d'esprit d'équipe (45%)
Incapacité à collaborer dans son travail ou à faire preuve d'autonomie (33%)
Excès de confiance (32%) Capacité d'adaptation insuffisante (31%) Ne s'entendait pas avec ses collègues (30%)
Pas en accord avec la culture d'entreprise (23%)
N'était pas ouvert aux observations (22%).

Ils ne sont que 19% à désigner le reste de l’organisation, en citant le manque de confiance envers le nouvel entrant et 15% à remettre en cause les hard skills.

Les soft skills sont les compétences personnelles et sociales, orientées vers les interactions humaines. Elles font appel à l’intelligence émotionnelle et jouent un rôle majeur dans l’épanouissement d’un individu au sein de son environnement.

Si ces soft skills ne devancent pas les compétences techniques requises pour un poste, elles sont de plus en plus valorisées en tant que gage d’efficacité et de bien-être individuel et collectif.
Face au constat d'incompatibilité d'un salarié ou de carences en aptitudes comportementales ?

Voici les cinq mesures privilégiées par le panel interrogé :

Discuter avec le salarié pour régler le(s) problème(s) (53%)
Discuter avec les membres d'équipe afin d'avoir leur avis (48%)
Laisser partir le salarié (36%)
Essayer de trouver un poste plus adapté au sein de l’organisation (35%)
Se rapprocher d'un supérieur pour résoudre le(s) problème(s) (35%)

Aurélia Defoug, director chez Robert Half France confirme :

« Aujourd’hui, les entreprises sont de plus en plus sensibles aux soft skills et à la personnalité d’une potentielle recrue. Le savoir-faire métier n’est plus suffisant, à compétences techniques équivalentes, les compétence sociales et comportementales font la différence. Savoir écouter, créer du relationnel, gérer son stress, être empathique et créatif, etc. sont des qualités perçues comme des leviers d’efficacité et de durabilité dans l’entreprise.»

* Enquête réalisée auprès de 305 DG et 200 DAF en décembre 2017 en France.

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