Le modèle « flex workplace »…
Au croisement de la problématique immobilière et de la mise en œuvre des nouvelles approches d’organisation du travail, le modèle « flex workplace » a fait un bond de 25% chez les Top Employers France en 2 ans. Ces espaces de travail modulables intègrent open spaces, « bubbles » dédiées à la concentration, aires de confidentialités, salles connectées de visioconférence, zones de créativité ou de convivialité, etc. Ils répondent à un triple enjeu. En premier celui de maximiser l’occupation réelle de l’espace : les études préalables à la transformation des lieux de travail en « flex workplaces » révèlent jusqu’à 50% de temps d’inoccupation des postes de travail en mode « one person, one desk, one device ». En second, ils doivent provoquer des situations de « frottement » générateur d’innovation, qui se génèrent via la circulation de l’information, le partage des idées, la co-création… Enfin ils doivent inciter aux comportements vertueux : civisme, respect des lieux communs, support entre collègues…
Pour l’essentiel, la démarche est applaudie et la qualité spectaculaire des réalisations d’architecture intérieure n’y est pas pour rien. Certaines voix commencent néanmoins à pointer des difficultés induites par cette nouvelle organisation spatiale. Des inégalités se créent entre les collaborateurs du siège et les autres. Le nomadisme au sein de l’entreprise ne convient pas forcément à toutes les fonctions.
Chiffre du Cahier de tendances 2017 édité par Top Employers France.