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Soumis par Stephane d'Uni… le
Faux procès, vrais enjeux et idées concrètes pour passer à l'action : le livre blanc réalisé par Bloom at Work et Fabernovel propose les clés pour que les entreprises se lancent dans une vraie démarche de bien-être au travail.
Dans l'ère de mutations accélérées que nous connaissons, avec 80%[1] des entreprises en pleine transformation (stratégie, culture, processus…), l'amélioration du bien-être au travail et l'expérimentation de nouvelles organisations sont devenus une urgence.
Bloom at Work, solution pour booster l'épanouissement des collaborateurs et Fabernovel, spécialiste de la transformation digitale, se sont ainsi associés pour éditer un livre blanc sur le bien-être au travail. Il ne s'agit pas d'une énième réflexion sur la question du bien être en entreprise, qui aujourd'hui est acquise; mais d'une analyse approfondie sur les véritables enjeux (stratégique, financier, sociétal) qui se jouent derrière cette question devenue en quelques décennies centrale. C'est aussi l'occasion de définir une démarche concrète pour aider toutes les organisations dans une mise en œuvre sincère.


​A télécharger ici  https://www.bloom-at-work.com/blog/le-bien-etre-au-travail-explique-a-votre-comex/ 

Le faux procès du bien-être au travail

Aujourd'hui, le bien-être au travail fait polémique entre les enthousiastes d'un côté, et les cyniques de l'autre. Ces derniers dénoncent une caricature, une tyrannie du bonheur où un « responsable du bonheur » - le fameux Chief Happiness Officer - serait chargé de veiller sur les collaborateurs à coup de corbeilles de fruits bio, de cours de yoga et de locaux façon loft. Cette injonction au bonheur, disent-ils, n'a pas sa place dans l'entreprise, et si celle-ci s'en préoccupe c'est uniquement dans le seul but – jamais avoué – d'accroître son profit. Ce serait d'ailleurs une idéologie réservée aux entreprises qui peuvent se le permettre.

 
Aujourd'hui ce débat est stérile, tristement réduit à une lutte entre “croyants” et “non croyants”. Le bien-être au travail n'est pourtant pas une idéologie mais un levier de performance, et fait l'objet de nombreux travaux économiques et scientifiques depuis des décennies. Les gens heureux travaillent mieux, c'est tout.” explique Cyril Vart, Executive Vice-Président, Fabernovel.
 

Le bien-être au travail - Une discipline scientifique


 
 
Le bien-être au travail, une urgence stratégique

Aujourd'hui les entreprises n'ont plus le choix, elles doivent se transformer et le développement d'initiatives de bien-être au travail devrait constituer une priorité des Comex.
En effet, pour les Directeurs Généraux, c'est une – rare – source de compétitivité inexploitée. Les salariés heureux au travail ont ainsi une productivité supérieure de 43% aux autres[2].
Dans un contexte de guerre des talents, c'est pour les DRH un critère clé d'attraction et de fidélisation des équipes. Pour les salariés français, le bien-être au travail apparaît même comme l'enjeu prioritaire dans le monde du travail[3].
Pour les directeurs des opérations ensuite, les initiatives de bien-être au travail sont indissociables des efforts de transformation numérique. Il est par exemple inimaginable d'adopter des méthodes agiles avec succès sans qu'une solide culture du feedback ait été établie.
 
Enfin, il s'agit aussi d'une importante source d'économies pour les directeurs financiers : car le mal-être au travail, silencieusement, coûte déjà très cher – 12.600 € par salarié et par an en France du fait des absences et des rotations d'effectif[4].
 

On fait le calcul ? Cas concret :
Happy Entreprise SA compte 100 salariés et réalise 20 M€ de CA, avec une marge brute de 50%. Avec les résultats évoqués précédemment, si 20% des collaborateurs voyaient leur niveau d'épanouissement au travail augmenter, voici ce que l'amélioration du bien-être au travail pourrait apporter :
 

  Hypothèse clef Impact marge
Coûts évités[5] 12 600€ par employé
  • +252K€
Gain de productivité
  • +43%
  • +860K€
Total  
  • +1112 K€

 
Soit près d'1,1 M€ de marge supplémentaire pour Happy Entreprise SA.
 
Le bien-être au travail est aussi un enjeu majeur de société et doit faire partie intégrante des stratégies RSE des entreprises.
Les jeunes générations n'aspirent en effet plus aux formats sclérosés actuels, et ont de fortes attentes en termes d'épanouissement personnel[6]. Ainsi 54% des jeunes en emploi effectuent des tâches personnelles durant leur travail et 47% des tâches professionnelles en dehors de leur temps de travail. On constate aujourd'hui une grande porosité entre les sphères de vie, et les entreprises doivent y faire face pour un équilibre entre vie professionnelle et personnelle.
 
5 leviers concrets pour lancer la dynamique du bien-être au travail

Après plusieurs années passées à accompagner des organisations de toutes tailles et de tous secteurs sur leurs sujets d'engagement ou l'évolution de leur culture, nous avons acquis la conviction que la voie du pragmatisme constitue la seule approche pertinente pour le bien-être au travail” analyse Julie Chane-Ching, Co-fondatrice de Bloom At Work. 
 
En partant de l'histoire, du contexte et des aspirations spécifiques de son entreprise, il est possible de construire une organisation qui offre à tous les collaborateurs les conditions de leur épanouissement en se reposant sur 5 leviers :
 

  • Identifier les quick wins : pour lancer la dynamique, faire appel à l'intelligence collective de ses équipes et débuter par les idées économes en ressources mais avec un impact significatif.
  • Commencer par une preuve de concept délimitée, au sein d'une équipe enthousiaste qui saura tester les initiatives puis se faire l'ambassadrice des bonnes pratiques dégagées.
  • Mesurer régulièrement les résultats pour mieux itérer, par exemple via des sondages en ligne, simples et rapides.
  • Privilégier les initiatives à iso-budget : les idées impactantes nécessitant aucun budget ne manquent pas, par exemple l'absence de réunions un jour de la semaine pour laisser à chacun le temps de se concentrer.
  • Déléguer au terrain pour propager le mouvement : à terme, donner à chacun les moyens d'agir à son niveau, par exemple en subventionnant des cours en ligne ou des activités sportives choisies librement.
 
[1] Baromètre annuel Ifop 2018 sur la transformation des entreprises
[2] étude du groupe Hay
[3] sondage BVA - Salesforce m
[4] Mozart Consulting et Apicil, « Regards d'experts. Indice de Bien-Être au Travail 2017 », p.13  ; l'IBET est un outil de reporting social qui combine des données recueillies auprès d'entreprises avec des statistiques officielles (Dares et CNAMTS) ; les chiffres analysés sont ceux de 2015
[5] Note méthodologique :
-Impact coût :12,6k€ de coûts du mal-être par employés par an sur 20% des effectifs (soit 20 collaborateurs). Soit 252 de coûts nets évités.
-Impact productivité : 43% de productivité supplémentaire sur 20% des effectifs (soit 20 collaborateurs). Soit 1,72M€ de CA générés supplémentaires, avec une marge de 50%, donnent 860k€
[6] Baromètre DOMPLUS GROUPE - BVA 2019
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