Le modèle « flex workplace » remplace le rapport au temps du travail
L’espace « flex » va de pair avec une flexibilité dans l’organisation du temps de travail. Le télétravail, déjà largement pratiqué chez les Top Employers, a vu son taux de bénéficiaires croître encore de 14% entre 2015 et 2017. Ce bond permet à la France de rattraper son retard sur ses homologues européens. De façon plus générale, il est possible d’affirmer que le temps présentiel cède le pas devant le temps efficace. Cette évolution est entraînée par les outils et technologies offrant la possibilité d’installer son bureau temporaire quasiment partout où l’on dispose d’une connexion Internet.
Cette réinvention du temps de travail amène de nouvelles problématiques. La réduction du temps collectif, nécessaire à la cohésion et au partage des idées : les accords télétravail sont généralement très précis sur les jours de présence exigés. L’étalement et le morcellement non choisi du temps de travail : quand le smartphone rappelle à la tâche dans d’autres temps de vie des collaborateurs, quelle doit être la posture ? Des nouveaux risques psychosociaux apparaissent, parmi eux la surconnexion. Enfin, les écarts pourraient se creuser entre l’expérience collaborateur des « gens du siège » et des salariés plus contraints par leur fonction à la présence sur le lieu de travail.
Chiffre du Cahier de tendances 2017 édité par Top Employers France.